Langeais commune disparue | |||||
La rue Gambetta et le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 37130 | ||||
Code commune | 37123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Langeaisiens | ||||
Population | 4 248 hab. (2013) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 19′ 36″ nord, 0° 24′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 109 m |
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Superficie | 60,38 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Langeais (chef-lieu) | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Langeais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Langeais est une ancienne commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Sa devise est Alae gaviae vicus.
Le , elle fusionne avec la commune des Essards. Ces deux communes donnent alors naissance à la commune de Langeais qui prend le statut administratif de commune nouvelle.
La ville, située sur la rive nord de la Loire, est célèbre pour son château du XVe siècle. La ville est traversée par la Roumer et le Breuil, affluents de la Loire.
La ville, encadrée par le coteau au nord et la Loire au sud, est desservie par la ligne de chemin de fer Tours - Saint-Nazaire et la route nationale 152 reliant Tours à Angers. Le contournement autoroutier de la ville au sein de l'autoroute A 85 (Angers-Tours) fit l'objet de vives polémiques.
Aux environs de l'an mil, la Touraine est convoitée par deux seigneurs : le comte d'Anjou, Foulques Nerra, et les comtes de Blois, Eudes Ier puis son fils Eudes II.
À la fin du Xe siècle, Foulques Nerra conquiert la place de Langeais, non loin de Tours. Un château est alors fondé sur le promontoire, afin de défendre les limites orientales de l'Anjou. Il ne reste de cet ensemble que les vestiges du « donjon », au-dessus du château de Louis XI. Mais les Blois-Champagne le prendront.
Langeais connaît ensuite une histoire mouvementée, tour à tour occupée par les comtes de Blois et d'Anjou. En 1044, Langeais passe, avec toute la Touraine, entre les mains des Plantagenêts (héritiers des Ingelgériens ), puis dans celle des rois d’Angleterre (Henri II), leurs descendants et successeurs.
C'est en 1206 que Langeais entre dans le domaine royal français, par suite des victoires du Capétien Philippe Auguste sur Jean sans Terre. À partir de cette période, le fief de Langeais est concédé à divers grands seigneurs proches du pouvoir royal.
En effet, Langeais avait des seigneurs particuliers, ou plutôt, au début, des châtelains, des gardiens du château. Carré de Busserolle en donne la liste[1],[2],[3],[4],[5], sous toute réserve et avec des parentés bien incertaines :
C'est au château de Langeais que fut célébré, le , le mariage d'Anne de Bretagne et du roi de France Charles VIII, premier pas du rattachement du duché de Bretagne au royaume de France.
Langeais est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Début août 1944, un train transportant des prisonniers de Rennes vers l'Allemagne a été mitraillé en gare de Langeais et des prisonniers se sont évadés, aidés par la population.
Le , elle devient le chef-lieu de la commune nouvelle de Langeais, issue du regroupement des anciennes communes des Essards et de Langeais[6].
La commune de Langeais a été créée à la Révolution, comme la plupart des autres communes françaises[7]. Son premier maire a été Louis-René Falloux, dont une rue de la ville (rue Falloux) porte le nom.
En 2010, la commune de Langeais a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[8].
Dans son palmarès 2016, le conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 4 248 habitants, en augmentation de 6,41 % par rapport à 2008 (Indre-et-Loire : 2,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Langeais est le berceau de l'entreprise Plastivaloire, créée en 1963, et spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de pièces plastiques par procédé d'injection à destination des produits de grande consommation.
Le gisement paléolithique de la Roche-Cotard inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [13].
Le château de Langeais, XVe siècle, et son parc sont classés au titre des monuments historiques[14].
Un premier pont suspendu, au tablier souple, est construit entre 1846 et 1849 suivant les plans de l'architecte Phidias Vestier. Endommagé par un orage en 1859 et volontairement détruit en 1871; il est à chaque fois reconstruit. Au même emplacement, un nouveau pont, lui aussi suspendu mais au tablier plus rigide, est construit à partir de 1935 et inauguré en 1937 par Maurice Viollette. Détruit le par le génie militaire français pour retarder l'avancée allemande, il n'est rouvert à la circulation qu'en 1951[15].
L'église Saint-Jean-Baptiste, construite aux XIe et XIIe siècles, est classée pour son clocher-porche, les absides et la sacristie ; la nef remonte au XVe siècle et le transept date du XIXe siècle[16].
L'ancienne église Saint-Laurent des XIe et XIIe siècles est classée[17].
Proches du château, trois maisons du XVIe siècle, parmi lesquelles la maison de Rabelais et deux maisons situées aux numéros 1 et 14 rue Anne-de-Bretagne, sont inscrites au titre des monuments historiques[18],[19],[20].
Les armes de Langeais se blasonnent ainsi : D'or à une mouette d'argent volant et plongeant en bande, tenant dans son bec un poisson du même, au chef de sable chargé de trois tours crénelées aussi d'argent couvertes et girouettées de gueules, ouvertes et maçonnées aussi de sable[21]. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (argent sur or). |
Il est important de remarquer qu'historiquement, le blasonnement était : « D'or, à trois melons de sinople 2 et 1 ».