Cet article est une ébauche concernant l’anthropologie.

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Le labret (du latin labrum, lèvre) est une ornementation portée sur la lèvre inférieure ou supérieure. Il peut être formé d'une cheville ou d'un disque en matière variée (pierre, bois, os, ivoire, argile, etc.) élargissant la taille de la lèvre, en la perçant ou non.

Formes

Le labret prend plusieurs formes :

Historique

Une femme Dinka de la tribu Jar avec une pince à lèvres et de nombreux anneaux au bord de l'oreille

Selon les voyageurs et administrateurs coloniaux, cette mutilation sur des femmes du continent africain était pratiquée dans les tribus pour qu'elles échappent aux razzias esclavagistes ou avait comme fonction symbolique de repousser les esprits qui cherchent à s'infiltrer par la bouche[2]. En réalité, le port du labret avait surtout une fonction esthétique et constituait une marque de différenciation sexuelle, symbolique qu'il conserve aujourd'hui[3].

Répartition

On trouve ce type de modification corporelle entre autres chez les peuples suivants :

Cette pratique tend à disparaître.

Bijou moderne

Au XXIe siècle, les perçages labiaux et auriculaires sont l'objet d'une nouvelle pratique en Occident. Ceux situés sur la lèvre inférieure peuvent être décalés ou bien situés au centre de la lèvre.

Notes et références

  1. Christian Seignobos, Henry Tourneux, Le Nord-Cameroun à travers ses mots: dictionnaire de termes anciens et modernes : province de l'extrême-nord, Karthala Editions, , p. 163
  2. Zorica Tomic, Le baiser en voie de disparition, L’Âge d’homme, , p. 61
  3. Laoukissam Laurent Feckoua, Les labrets: marque de l'histoire ou recherche esthétique ?, Harmattan, , 22 p.

Voir aussi

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