Juliette Darle
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Juliette Augustine Cafiou
Nationalité
Activités
Conjoint
André Darle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Juliette Darle (née Juliette Augustine Cafiou le à Saligny-le-Vif et morte le à Paris 20e[1],[2]) est une poétesse française originaire du Sancerrois[3].

Biographie

Les premiers poèmes de Juliette Darle parus au début des années 1950 sont salués par Blaise Cendrars, Paul Éluard et Louis Aragon. Ce dernier en fait la publicité dans des revues littéraires et dans un de ses livres. Sous l'égide de Vincent Monteiro, un jury de poètes (dont Pierre Seghers et Guillevic) lui décerne le prix du Salon de poésie réservé à un jeune poète. La jeune provinciale venue étudier à Paris rencontre Paul Éluard, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, et publie ses entretiens avec Fernand Léger.

Puis c'est le succès en 1957 de Léonard et la machine volante qui tire à 100 000 exemplaires et connaît un grand succès au Québec. Le lundi , au pied de la statue de Balzac, boulevard Raspail, est fondé, pour défendre la sculpture figurative, le Groupe des Neuf qu'elle anime[4].

Précurseur de la poésie murale, dont elle a eu l’intuition, Juliette Darle avec son mari, l’écrivain André Darle (d) (fondateur du prix Tristan-Tzara), va sillonner la France en compagnie de poètes (Alain Bosquet, etc.). Ils commencent à Brest, Nevers, Saint-Ouen… et passent régulièrement, chaque printemps, au château des Stuarts à Aubigny-sur-Nère. C'est à cette occasion que Louis Aragon fait une de ses dernières apparitions publiques en 1980, donnant une lecture des Yeux d'Elsa.

En 1992, Michel Houellebecq, poète de 36 ans, lauréat du prix Tristan-Tzara, y fait également une lecture. Les Darle l’encouragent dans sa vocation d'écrivain[5].

Juliette Darle privilégie également le poème dit, le chant, et aussi ces vers que l’on découvre sur les murs. La poésie murale devançait son époque et l'éloigna du circuit classique du livre. Dits ou chantés, ses poèmes apparurent dans des spectacles présentés à l'espace Pierre-Cardin, aux galeries nationales du Grand Palais, dans la grande salle du musée de l'Homme. Cette expérience de la scène l'amène dans des cabarets du quartier latin avec Alain Buci (d)[6] à la guitare. Puis ils parcourent la Provence ; Alain Buci chante les textes, elle récite ses poèmes dans un décor du peintre Ladislas Kijno, avec des images d’André Villers, l’ami de Pablo Picasso. Juliette Darle s'est également produite avec Serge Reggiani [7]

Juliette Darle dirige le magazine Le Temps des poètes[8].

Juliette et André Darle résident à Paris et à Méasnes où, au Printemps des Poètes 2010, Alain Buci (d) et Juliette Darle se sont produits[9].

Coquetterie de dame ou de poétesse, Juliette Darle s'est toujours refusé à parler de son âge[3].

Œuvres (liste non exhaustive)

Références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. La poétesse Juliette Darle, attachée à Méasnes, est morte sur le site de La Montagne, 19 mars 2013.
  3. a et b « Juliette Darle : lyrique et solidaire » sur le site de L'Écho du Berry, 5 mai 2010. « Inutile de demander son âge à Juliette Darle : J“e ne le dis jamais, répond-elle. Les gens ont tellement de préjugés !Ils vous enterrent avant que vous soyez vieux !” Son mari, l'écrivain André Darle (d), contredit, l'air de rien, dans un sourire, l'explication fournie par la femme dont il partage la vie depuis plus de soixante ans : “De toute façon, Juliette n'a jamais dit son âge, même quand elle était jeune…” »
  4. Le Groupe des Neuf.
  5. « Ce sont eux les premiers qui ont cru en Houellebecq » sur le site de La Montagne, 9 novembre 2010.
  6. « Alain Buci » sur Cricrimusic.fr
  7. "Juliette Darle, « Rue de la Sourdière », décembre 2012" sur le site de l'ERITA
  8. Sur le site Sauldre et Sologne. : Le Temps des poètes du 21 janvier 2011, avec un poème de Juliette Darle.
  9. Le Printemps des poètes, 2010 : Juliette Darle et Alain Buci (d) sur le site de La Montagne.

Liens

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