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Jobie Dajka (né le en Nouvelle-Galles du Sud et mort le à Adélaïde[1]) est un coureur cycliste sur piste australien. Spécialiste de la vitesse et du keirin, il a décroché sept médailles en championnats du monde, dont le titre mondial du keirin en 2002.
Jobie Dajka brille dès la catégorie junior où il remporte les titres mondiaux de la vitesse et de la vitesse par équipes en 1998. L'Australian Institute of Sport lui décerne l'année suivante la récompense d'athlète junior de l'année[2].
En 2002, il est sacré champion du monde du keirin à Copenhague.
Alors qu'il avait manqué les Jeux olympiques de 2000 à Sydney, il est exclu du camp d'entraînement pré-olympique de 2004 car il est accusé d'avoir menti aux enquêteurs dans le cadre l'affaire de dopage de Mark French. Son appel tendant à faire annuler cette décision et la suspension consécutive reste vain[3].
Le , un tribunal prononce à son encontre une suspension de trois ans en raison d'une agression sur l'entraîneur national australien de cyclisme sur piste Martin Barras. Souffrant d'une dépression et d'un stress lié à l'alcool, il effectue un séjour à l'hôpital d'Adelaide[4].
La licence cycliste de Dajka est rétablie le . Sa suspension est levée plus tôt en application des conditions fixées par le tribunal en 2005, Dajka ayant suivi un traitement médical et effectué 80 heures de travaux d'intérêt général (community service)[5].
Le , son corps est retrouvé sans vie à son domicile.