Naissance |
Firminy, Loire |
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Nationalité | Française |
Profession | Réalisateur, scénariste |
Films notables |
Mon amie Victoria Ni d'Ève ni d'Adam Des filles en noir Toutes ces belles promesses |
Jean Paul Civeyrac est un scénariste et réalisateur français de cinéma né le à Firminy (Loire).
Jean Paul Civeyrac naît en 1964 à Firminy, près de Saint-Étienne, dans le département de la Loire, d'un père ouvrier et d'une mère femme au foyer[1].
Issu de la promotion 1991 de La Fémis[2], il en dirige, de 2000 à 2010, le département Réalisation.
En 2003, Toutes ces belles promesses est lauréat du prix Jean-Vigo[3].
En 2005, À travers la forêt est sélectionné pour la compétition officielle du festival Paris Cinéma. Il figure également dans la programmation du festival international du film de Toronto.
En 2010, Des filles en noir[4] est présenté à la Quinzaine des réalisateurs[5].
Jean Paul Civeyrac fait partie avec Yves Caumon et Philippe Ramos d'une nouvelle génération du cinéma d'auteur en France, qui révèle de nouveaux comédiens.
En 2018, une rétrospective de ses films est présentée à la Cinémathèque française[6]
Lors de ses études en philosophie à la faculté de l'université Jean-Moulin-Lyon-III, Jean Paul Civeyrac rédige un mémoire de master ayant pour thème le film d'opéra[7]. Cela montre une certaine intention du réalisateur dans ses choix futurs des musiques de ses films pour un mariage en osmose avec les images lors du montage. Il écrit sur la musique[n 1] et le cinéma dans la revue Transfuge[9].
Il a notamment utilisé pour la musique de ses films :
Pour l'émission Blow Up de la plate-forme numérique d'Arte, il rend hommage au cinéma :
En 2006, une compilation contenant huit films de Jean Paul Civeyrac (éditée chez Blaq Out) a été conçue par l'artiste visuel Grégory Chatonsky qui a aussi créé pour l'occasion le programme génératif Interstices basé sur des fragments de l'œuvre de Civeyrac et ses informations de réalisation[21].
Outre le cinéma, il écrit sur la peinture (Matisse[22], Schlummernde Frau[23] de Johann Baptist Reiter) et les nymphes[8] dans la revue de littérature érotique Edwarda[24] : ces textes et autres nouvelles sont publiés dans son premier ouvrage Écrit entre les jours[8],[25].
Son second ouvrage Rose pourquoi[26],[27] est une réflexion sur l'émotion suscitée par une scène du film Liliom de Frank Borzage avec Rose Hobart dans le rôle de Julie[28].