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Johann Jacob Balde (Jacques Baldé en français), né le à Ensisheim (Alsace) et mort le à Neubourg-sur-le-Danube, est un jésuite et poète allemand de langue néo-latine. Alsacien de naissance, chassé par la Guerre de Trente Ans, il a passé la plus grande partie de sa vie en Bavière.
Jacques Balde était célèbre pour son nouveau style poétique néo-latin. Le poète baroque allemand Sigmund von Birken lui prêta le surnom de Horace allemand.
Balde étudia à partir de 1620 la philosophie à l'école des Jésuites d'Ensisheim. Lorsqu'en 1621 la Guerre de Trente Ans atteignit l'Alsace, Balde fuit à Ingolstadt en Bavière où il étudia la philosophie et le droit. En 1624, il entre dans l'ordre des Jésuites. De 1635 à 1638 il fut professeur de rhétorique aux universités de Munich et d'Innsbruck. De 1638 à 1640 il fut prosélyte à la cour royale de Bavière de Maximilien Ier à Munich. En 1648, il fut déchu de sa fonction d'historien de la cour par Maximilien Ier. Il décida alors de migrer ; et après deux étapes à Landshut et à Amberg (Bavière), il s'installa en 1654 à Neubourg sur le Danube. Il y mourut en 1668. Il est enterré au cimetière de Neubourg.
Attiré par la poésie lyrique, il a imité Horace, Stace, dans les Sylves, Ovide.
Une partie des titres des œuvres sont en version latine. Il s'agit d'une liste non-complète.
On a un recueil de ses poésies, imprimé à Cologne, 1660, 4 t. en 2 vol. in-12, contenant, le 1er, ses odes en 4 livres, un livre d'épodes, et ses silves ; le 2e, ses poésies héroïques ; le 3e, ses satires ; le 4e, ses poésies diverses. La totalité de son œuvre a été imprimée à Munich en 1729 en 8 volumes[5]. En 1805 à Zurich, Johann Caspar von Orelli l'édite en un seul volume.