Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jean Claude Philippe Isidore Hedde |
Nationalité | |
Activité |
Membre de |
Société des amis des sciences, de l’industrie et des arts de la Haute-Loire (d) Société linnéenne de Lyon Académie de Nîmes Société de géographie de Lyon (d) Société botanique de Lyon (d) Société d'agriculture de Lyon Société historique, archéologique et littéraire de Lyon (d) |
---|---|
Distinction |
Jean-Claude Philippe Isidore Hedde né au Puy le et mort à Lyon le [1], est un industriel et historien français. Il fut membre de la mission de Chine de 1844 en tant que délégué du gouvernement.
Descendant d'une ancienne famille originaire du Puy-en Velay, où ses membres furent longtemps consuls, banquiers et maires, il est le fils de Philippe Hedde, négociant et maire du Puy-en Velay, et de Marguerite Peyret. Il est le petit-fils de Jean Claude Peyret, maire de Saint-Étienne.
Il épouse Caroline Marcoux d'Entremont en 1837 avec qui il eut quatre enfants. Il est le grand-père de Maurice Hedde, évêque de Lạng Sơn, et est le beau-père de Léon Olphe-Galliard. Son frère Philippe fut directeur du musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.
Négociant en rubans à Saint-Étienne, il est mandaté en 1843 par les chambres de commerce de Lyon et de Saint-Étienne pour participer comme délégué du commerce auprès de l’ambassade de M. Théodore de Lagrené, envoyé par Louis-Philippe Ier de 1843 à 1846, afin de négocier "un traité commercial de dix mille ans entre la Chine et la France ", le traité de Huangpu[2].
La délégation comprenait Auguste Haussmann, Natalis Rondot, Jules Itier, et Edouard Renard, représentant les grandes industries de l'époque. Il doit en particulier s'informer de la place du commerce des soies et soieries, des techniques de la sériciculture en Chine, et de l'importance générale du commerce afin d'étudier les gouts des populations.
À son retour de Chine, il s'installe à Lyon, organise plusieurs expositions pour valoriser le résultat des collectes faites pendant la mission, et se consacre aux études concernant son voyage.
Il était membre correspondant de l'académie du Gard, membre de la société linnéenne, de l'association lyonnaise des amis des sciences naturelles, de la société botanique de Lyon, de la société d'agriculture de Lyon, de la société de géographie de Lyon, et de la société historique de Lyon.
Il a donné sa bibliothèque à la Société de géographie de Lyon. Les nombreux objets, peintures, et échantillons recueillis durant sa mission sont aujourd'hui dispersés entre le Musée des arts et métiers, la Bibliothèque nationale de France, le Musée des Tissus et des Arts décoratifs, et le Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.