L'intoxication alcoolique est un état transitoire consécutif à l'ingestion (généralement délibérée) de boissons alcoolisées, marqué par l'apparition de symptômes d'intoxication par l'alcool éthylique, qui sont des perturbations à la fois physiologiques, psychologiques et comportementales. « Sa traduction clinique est l’ivresse (alcoolique) »[1].
Son évolution passe par des troubles psychomoteurs, se résolvant souvent spontanément, mais débouchant sur des nausées, vomissements, un sommeil lourd, puis une « gueule de bois ».
Mais l'Intoxication éthylique aiguë (ou IEA) peut conduire à des complications graves : coma éthylique pouvant conduire à la mort ; c'est une urgence médicale[1].
Au sens strict, les symptômes de l'ivresse sont des signes d'intoxication, qui préfigurent la « gueule de bois ».
Mais par « intoxication alcoolique », on entend généralement l'intoxication aiguë qui est le stade pouvant menacer la vie après l'ivresse ou durant l'ivresse.
Dès un taux d'éthanol de 3 à 4 pour mille (en fonction des personnes), ces symptômes commencent à apparaître. On parle d'« intoxication alcoolique aiguë » (IAE) quand la victime ne réagit plus aux sollicitations verbales (quand on l'appelle, qu'on la questionne, qu'on lui tapote la joue). D'autres symptômes plus graves sont l'arrêt respiratoire, le coma éthylique et éventuellement l'arrêt cardiaque.
Selon les contextes, les époques et les âges des personnes concernées, les intoxications alcooliques sont plus ou moins socialement admises (ou non).
L’IEA présente diverses formes où se succèdent :
Si l'on constate ou soupçonne une intoxication alcoolique aiguë, il s'agit de réagir vite.
Si la victime est encore consciente, on devra essayer de la faire vomir avant qu'elle ne perde connaissance[réf. nécessaire]. En cas de perte de connaissance, il faut la placer en position latérale de sécurité, et appeler les services d'urgence, pour la conduire à l'hôpital et y effectuer un lavage d'estomac. En aucun cas, il ne faut prendre d'autres initiatives. Même veiller la victime sans appeler un médecin est irresponsable.
Jusqu’à 10 % des personnes entrant aux urgences hospitalières présenteraient une IEA [4-6], expliquant 3 à 5 % des séjours hospitaliers[5].