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Ignaz Goldziher
Ignaz Goldziher
Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
Budapest
Sépulture
Nom de naissance
Yitzhaq Yehouda Goldziher
Nationalité
Hongrois
Formation
Activités
Enfant
Károly Goldziher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Influencé par
Moritz Steinschneider, Friedrich Dieterici (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Médaille d'or, Stockholm 1889
signature d'Ignaz Goldziher
Signature
Vue de la sépulture.

Ignác (Isaac Yehouda) Goldziher (Székesfehérvár, Hongrie, Budapest, ) est un spécialiste hongrois de l'islam. Goldziher est l'un des pères de l'orientalisme scientifique européen.

Biographie

Formation intellectuelle

Né dans la première capitale des rois magyars, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Budapest, d'une famille juive pieuse, Ignác Goldziher suit le cursus studiorum classique des études juives, en commençant la lecture de la Bible à 5 ans et celle du Talmud à 8 ans. À 12 ans il lit le Kuzari de Jéhuda Halévi et à 13 ans le Guide des Égarés de Maïmonide et c'est à cet âge qu'il apprend l'allemand. Parallèlement, il suit des études secondaires chez les Cisterciens, puis va étudier à Budapest au Lycée Protestant.

Avant même d'obtenir son baccalauréat, il entre à l'Université pour y commencer des études de persan et de turc sous le magistère de Ármin Vámbéry (1832-1913), avant de se rendre à Berlin pour y étudier l'hébreu, le turc, le persan et l'arabe. Il y est influencé par Friedrich Dieterici (en) (1821-1903) et Moritz Steinschneider (1816-1907). Il va ensuite à Leipzig où il passe son doctorat à l'âge de 20 ans, sous la direction de Heinrich Leberecht Fleischer (1801-1888). Il attire l'attention du Ministre de l'Éducation hongrois, le baron József Eötvös, qui le fait nommer privat-dozent à l'université de Budapest en 1872.

Afin de se préparer à une chaire professorale, Goldziher se rend à Vienne et à Leyde pour y étudier les collections de manuscrits arabes. Grâce à une bourse de l'état hongrois, il effectue un voyage en Orient de l'automne 1873 au printemps 1874, qui le conduit en Syrie, en Palestine et au Caire. Il s'étonne de pouvoir parler un arabe qu'il a appris de façon livresque.

Vie professionnelle

En revenant d'Orient, Goldziher apprend que la chaire professorale des langues sémitiques qui lui avait été promise est occupée par un prêtre catholique, placé là pour des raisons internes à l'épiscopat. Fait étonnant, il accepte pour vivre le poste de secrétaire général de la communauté israélite de Pest qu'il occupe à partir de , qu'il occupera pendant 30 ans. On peut s'étonner de voir Goldziher s'adonner à des tâches routinières et comptables pour lesquelles il n'est pas préparé, alors que, du fait de ses compétences, lui seront offerts plusieurs fois des postes universitaires prestigieux qu'il refusera. Goldziher a la charge des enfants orphelins de sa sœur et se trouve bon nombre de raisons pour endurer ce qu'il appelle lui-même son martyre. Selon toute vraisemblance, il n'a aucune confiance en ses compétences, bien qu'il fasse preuve d'un ego souvent surdimensionné. Toujours est-il que le contraste est surprenant entre la réputation internationale qu'il acquiert à l'étranger et sa situation effacée en Hongrie.

Goldziher est invité aux congrès de Leyde (1883), de Vienne (1886) et de Stockholm (1889), où le roi de Suède Oscar II lui offre la grande médaille d'or pour son travail.

Pensée

Goldziher affirmait que beaucoup de hadith ont été fabriqués pendant des deux premiers siècles et demi de l'islam[1]. Certains estiment cependant que ses œuvres manquent "de preuves scientifiques" et qu'il s'appuie sur des "récits qui ne répondent pas aux normes de fiabilité historique"[2].

Bibliographie

Études

Sur I. Goldziher

Références

  1. L’Islam ébranlé en ses fondations
  2. (en) Saad, Jaafar et Aliyu Alhaji Rabiu, « Assessing Goldziher’s Claim of Fabrication of Hadith by the Companions of the Prophet », AL-BURHĀN: JOURNAL OF QURʾĀN AND SUNNAH STUDIES,‎ (lire en ligne)
  3. Histoire du développement dogmatique et juridique de la religion musulmane: Le Dogme et la Loi de l'Islam
  4. J. P. Roux. Ignaz Goldziher. Muslim Studies, Revue de l'histoire des religions, 1969, vol. 176, n° 2, p. 223.

Voir aussi