Type de série | Sitcom |
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Titre original | I Love Lucy |
Autres titres francophones |
L'Extravagante Lucie |
Genre | Comédie |
Création |
Jess Oppenheimer Madelyn Pugh Bob Carroll Jr |
Pays d'origine |
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Chaîne d'origine | CBS |
Nb. de saisons | 6 |
Nb. d'épisodes | 179 |
Durée | 25 minutes |
Diff. originale | – |
I Love Lucy (L'Extravagante Lucie au Québec) est une série télévisée américaine en 180 épisodes de 25 minutes, en noir et blanc, créée par Jess Oppenheimer, Madelyn Pugh et Bob Carroll Jr et diffusée entre le et le sur le réseau CBS.
En France, la série a été diffusée tardivement, à partir du sur Téva.
Une suite sera tournée : The Lucy–Desi Comedy Hour (1957-1960), inédite en France.
Cette sitcom humoristique met en scène les aventures de l'extravagante Lucy Ricardo qui abandonnerait volontiers son statut de femme au foyer new-yorkaise pour se lancer dans une carrière artistique. Mais son époux, Ricky, chef d'orchestre et directeur de spectacles dans un cabaret, ne l'entend pas de cette oreille. Avec sa complice et meilleure amie, Ethel Mertz, Lucy va tout faire pour contourner l'interdiction de son mari, provoquant, bien malgré elle, catastrophe sur catastrophe…
I Love Lucy est probablement la sitcom la plus connue et la plus populaire aux États-Unis, sans doute parce qu'elle a innové à de multiples niveaux : mise en scène d'une héroïne indépendante, féministe ; première à utiliser un vrai public de 300 personnes (et non des rires enregistrés) dont les réactions sont enregistrées et incluses dans le montage sonore final ; production par une société indépendante créée par Lucille Ball et son mari Desi Arnaz, la firme Desilu (de laquelle sortiront plus tard Les Incorruptibles et Star Trek) ; première à abandonner le kinéscope au profit d'un film 35 mm réservé habituellement au cinéma, l'abandon du jeu en direct permettant ainsi à la série d'être diffusée deux fois par soir pour les deux côtes américaines séparées par 3 heures de décalage horaire) ; première à tourner à Hollywood[1] ; système d'éclairage à angles multiples qui permet de minimiser les ombres et de filmer une même scène sous plusieurs angles, en faisant tourner trois caméras en même temps sur le plateau. Ces techniques sont devenues la norme des sitcoms au XXIe siècle[2],[3].
Le succès de cette série repose également sur les effets comiques emmenés tambour battant des sitcoms conjugales précédentes : conflits entre les protagonistes, quiproquos, accumulation de gags sur la famille et ses joies. Et, pour la première fois, la grossesse d'une actrice est intégrée au scénario. L'épisode relatant l'accouchement de Lucy demeure d'ailleurs un des grands classiques du petit écran.[réf. nécessaire]
L'immense succès de la série incite de grands acteurs de l'époque à participer à certains épisodes, parmi lesquels : John Wayne, William Holden, Bob Hope, Rock Hudson, Harpo Marx ou encore Orson Welles.
On peut voir une scène de I Love Lucy dans Pretty Woman (1990), au début du film : lors de la première nuit à l'hôtel, Viv regarde une série comique à la télévision, alors qu'Edwards est au téléphone ; c'est justement l'épisode dans lequel on voit Lucy est en train de fouler du raisin dans une cuve habillée en bohémienne[4].
Dans un épisode de la série NCIS : Enquêtes spéciales, alors que McGee tente de repêcher un cadavre dans une piscine, Palmer et Dinozzo se moquent de lui et font référence à ce même épisode[5].
Dans un épisode de Seinfeld (saison 2, épisode 4), Jerry Seinfeld avoue qu'il n'a jamais regardé le moindre épisode de I love Lucy, ce qui semble vraiment étonner son interlocutrice.
Dans le film Captain America: le soldat de l'hiver, la série est en tête de la "to do list" du Captain.
En 2020, la série est référencée et certaines scènes rejouée dans l’épisode 16 de la saison 11 de la série Will & Grace
Après la sixième saison, la série est renommée The Lucy–Desi Comedy Hour. Elle reprend la majorité de la distribution précédente, et des épisodes de 50 minutes sont produits et diffusés en tant qu'épisodes spéciaux au cours de la saison dans le Westinghouse Desilu Playhouse.
En 1954 l'éditeur Dell Comics commence à publier une adaptation de la série qu'il poursuit jusqu'en 1962[6] bien qu'aucun épisode inédit ne soit diffusé depuis 1960. Un des dessinateurs principaux de cette adaptation est Hy Rosen[7].
Le film biographique Being the Ricardos (2021), réalisé par Aaron Sorkin, évoque en partie le tournage de la série.