Hoda Soltane
Biographie
Naissance
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Kafr Abu Jindi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
هدى سلطانVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
بهيجة عبد السلام عبد العالVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Hend Allam (d)
Mohamed FawziVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Farid Shawki
Fouad El Jazairly (d)
Hassan AbdulSalam (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Nahed Farid Shawqi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
امرأة في الطريق (d), Forbidden Women (d), السكرية (d), Le Retour de l'enfant prodigue, Before Getting Lost (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hoda Soltane ou Houda Soltane, de son vrai nom Bahiga Abd El Aal (en arabe : بهيجة عبد السلام عبد العال, Bahiga ‘abd al-‘āl?), est une actrice égyptienne, née en 1925 à proximité de Tanta, et morte en 2006.

Biographie

Née le au sein d'une famille paysanne dans un village de la région de Tanta, au nord de l'Égypte, elle est la sœur cadette du chanteur et compositeur Mohamed Fawzi. Ce frère lui ouvre la voie à une carrière dans le milieu artistique[1],[2].

Encore adolescente, elle est amenée à un premier mariage. Devenue animatrice et chanteuse à la radio, elle fait ses débuts au cinéma en 1950 dans un film de Niazi Mostafa, Sit El-Houssn (La Belle), où le rôle principal est tenu par Layla Fawzi. Elle obtient un rôle principal en 1951 Houkm al-qawi (La Raison du plus fort), film de Hassan al-Imam. Niazi Mostafa, qui va faire appel à elle régulièrement, lui confie aussi un rôle principal dans Hamido en 1953, puis dans Taxi al-gharâm (Le Taxi de l'amour), en 1954. Elle enchaîne ensuite les tournages, chantant bien souvent dans ses films, interprétant des rôles d'innocente, ou encore de séductrice, devenant une star du cinéma égyptien[1].

Hoda Soltane avec Salah Zulfikar dans une scène romantique dans Femmes interdites (1959).

Elle se marie une deuxième fois, puis une troisième fois, dans des unions qui durent peu de temps, puis épouse en quatrièmes noces l'acteur, scénariste et producteur Farid Shawki, avec qui elle reste mariée une quinzaine d'années[1]. Ils forment un duo d'acteurs qui se retrouvent dans une vingtaine de films à partir des années 1950 : comme dans al-Ousta Hassan (Le Contremaître Hassan), dans Foutouwwat al-Housseiniyya (Les Costauds d'al-Housseiniyya), dans Ga'alounî mougriman (Ils ont fait de moi un assasin), dans Rasîf nimra khamsah (Quai numéro cinq) où elle interprète une épouse dévouée, ou encore dans Port Sa'îd (Port Saïd)[1],[2].

À partir des années 1960, elle tourne aussi pour la télévision et interprète des rôles au théâtre. Son dernier mari est l'homme de théâtre Hassane Abdel-Salam. Le cinéma égyptien dépendant de plus en plus de l'argent des émirs du Golfe, les stars choississent des rôles en conséquence. Houda Soltane porte le voile à l'écran à partir des années 1990[1],[3],[4].

Elle meurt le , au Caire[5].

Filmographie (extrait)

Références

  1. a b c d et e « Biographie de Houda Soltane », sur egyptefilm.fr
  2. a et b Magda Wassef, Égypte, 100 ans de cinéma, Institut du monde arabe, , p. 281
  3. Lamia Ziadé, O nuit ô mes yeux: Le Caire / Beyrouth / Damas / Jérusalem, POL, (lire en ligne)
  4. Robert Solé, Dictionnaire amoureux de l'Egypte, Place des éditeurs, (lire en ligne)
  5. (en) « Leading Egyptian actress dies », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)