Cet article est une ébauche concernant une personnalité italienne et la Corse.

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Giovan Paolo di Leca
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Blason

Giovan Paolo di Leca ou Gian-Paolo di Leca (né en 1445 à Cristinacce, en Corse, alors dans la République de Gênes et mort en 1515 à Rome) est un seigneur corse de la fin XVe et du début du XVIe siècle, dernier comte de Corse et de Cinarca[1]. Il fut l'un des derniers feudataires en lutte contre les Génois.

Biographie

Gian-Paolo est le fils de Risteruccio, petit-fils de Rinuccio. Il est le neveu de Raffè di Leca. C'est un Cinarchese, descendant de Cinarco l'un des deux fils (avec Bianco) du légendaire Ugo Colonna (Cf. sa biographie par Xavier Poli).

Au XIIIe siècle, les Biancolacci[Note 1] ne sont plus que les vassaux des Cinarchesi qui sont devenus les maîtres du « delà-des-Monts ». Durant près de deux cent cinquante ans, dix-sept d'entre eux domineront la Corse presque entière, la plupart avec le titre de comte qu'ils tiendront non d'un droit ancestral, mais du suffrage populaire. Les plus célèbres sont Giudice de Cinarca, Arrigo Della Rocca, Vincentello d'Istria et Gian-Paolo de Leca. Néanmoins, certaines parties du pays cinarchese restent, jusqu'au XVIIIe siècle, terres féodales[1].

Il a un fils et une fille tous deux mariés aux enfants de Tomasino de Campo-Fregoso[2].

Chronique

C'est le début de la guerre des Cinarchesi contre l'Office de Saint Georges et ses partisans corses. Il est battu et tente d'obtenir du secours de la part de Laurent Ier de Médicis, qui refuse.

Blessé accidentellement à Vico il se réfugie à Leca dans sa forteresse du Castaldu (commune d'Arbori). Il décide alors de négocier sa reddition avec les Génois à condition qu'on le laisse libre de rester exilé en Sardaigne avec sa famille et ses amis et qu'on lui rende son trésor. Ce trésor composé de deux mille ducats et de son argenterie avait été caché dans le jardin du couvent de Vico. Deux moines seuls en connaissaient la cachette. Leurs fréquents voyages à Leca firent concevoir des soupçons aux Génois qui les mirent à la torture et les firent révéler le secret.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Étaient appelés Biancolacci les fils du comte Bianco et leurs descendants.

Références

  1. a et b Pierre-Paul Raoul Colonna de Cesari Rocca et Louis Villat, Histoire de Corse ancienne, librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris VIe, 1916]
  2. Heinrich Leo, Histoire d'Italie, depuis les premiers temps jusqu'à nos jours: Par Henri Leo et [Carlo] Botta. Trad. de l'allemand et considérablement augm. de notes depuis le milieu du 16. siècle par [Louis] Dochez, [Dr.:] Béthune et Plon, (lire en ligne)
  3. Bull. de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse 1884 - Serment de fidélité prêté à l'Office de St-Georges par l’évêque de Mariana — 1456