Préfet de l'Aube | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Georges Casimir Hilaire |
Nationalité | |
Activité |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/1082, F/1bI/909,AJ/40/542)[1] |
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Georges Hilaire né à Pont-de-Chéruy le , mort le dans le 4e arrondissement de Lyon[2], est un haut fonctionnaire français, en poste à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alors qu'il est critique d'art à la Revue des Beaux arts, en 1927, Pierre Laval, qui vient de racheter Le Moniteur du Puy-de-Dôme, le nomme comme rédacteur en chef de ce quotidien. En 1931, Laval devenu président du Conseil, il devient son chef de cabinet adjoint[3].
Il est couvert d'éloges lorsqu'il n'est encore que sous-préfet de Pontoise, entre 1936 et 1939 : « sa culture, son sens moral, son autorité, sa connaissance des hommes et des réalités administratives, son dévouement au bien public, son amour de sa fonction [le] recommandent pour occuper les postes les plus difficiles et les plus délicats »[4].
Après un passage éclair au cabinet de Laval à Vichy, préfet de l'Aube en , il est noté comme « capable de représenter une volonté nouvelle »[4]. Il devient secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril 1942[5]. Il reçoit notamment avec René Bousquet, le général SS Reinhard Heydrich à Paris en [6]. En , anticipant sur l'échec de l'Allemagne, et comprenant combien sa position était exposée, il devient secrétaire général des Beaux-Arts[4].
À la fin de la guerre, il trouve refuge en Suisse. Le , la Haute Cour le condamne, par contumace, à cinq ans de prison, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens. Il est gracié le et s'installe dans le petit village ardéchois d'Ucel[réf. nécessaire].