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Gabriel Chardin est un physicien français.
Il a travaillé au Dapnia (Département d'astrophysique, de physique des particules, de physique nucléaire et de l'instrumentation associée) du Centre CEA de Saclay.
Il a contribué à fonder l'expérience EDELWEISS visant à tester l'hypothèse suivant laquelle les Wimps constitueraient la matière noire, et en a été le porte-parole.
En 2007, il devient directeur du Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse (CSNSM) de l'université Paris XI. La même année, il reçoit la médaille d'argent du CNRS[1],[2]. Gabriel Chardin est nommé président du comité des très grands équipements scientifiques et grandes infrastructures (TGIR), à compter du [3].
Il fait des recherches sur l'hypothèse d'une masse négative pour l'antimatière (ce qui en ferait de la matière exotique, et donnerait une piste d'antigravité). Selon lui, cette hypothèse offrirait une explication à l'expansion de l'univers[4]. Il a étudié les relations entre cette hypothèse, la violation de la symétrie CP[5], et la seconde loi de la thermodynamique (ses travaux indiquant qu'une inversion de la « flèche du temps » par l'antimatière ne violerait pas le second principe)[6].
Avec Aurélien Benoit-Lévy, il propose un modèle de Dirac-Milne alternatif au modèle standard en remplaçant l'énergie noire et la matière noire par l'antimatière pour expliquer l'histoire de l'univers sans zones d'ombre[7],[8]. Il a écrit plusieurs livres de vulgarisation scientifique, aussi bien généraux que reprenant ses propres hypothèses.