Ambassadeur de France près le Saint-Siège | |
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Député du Nord | |
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Député de l'Orne | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
François de Corcelle |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Enfant |
Marthe Tircuy de Corcelle (d) |
Parti politique |
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Claude François Philibert Tircuy de Corcelles, dit Francisque de Corcelle, né le à Marcilly (Rhône) et mort le à Paris, est un homme politique français.
Fils de Claude Tircuy de Corcelles, député, et petit-fils par alliance du côté de sa belle-mère (Marie Antoinette Virginie Motier De La Fayette) du général La Fayette, il participe avec son père, sous la Restauration, au complot de la Charbonnerie. Il est député de l'Orne de 1839 à 1848, siégeant dans l'opposition libérale. Il est réélu sous la deuxième République, et siège à droite.
"[...] Son air doux et ouvert, son language patriotique et désinteressé lui obtinrent le consentement de l’illustre grand-père. Hélas! qu’il prévoyait peu le rôle auquel son petit genre consentirait un jour a descendre. De quelle douleur et de quel courroux eût été saisi M. de La Fayette, si vivant encore et retiré dans son château, il eût appris que M. de Corcelles, décoré du titre d’Envoyé extraordinaire de la République Française, se rendrait en 1849 à Gaète. Quel juge redoutable eû attendu M. de Corcelles à son retour, lorsque le général de La Fayette, avec l'autorité d’une conscience et d’une vie irréprochables, l'interrogeant sur sa conduite, lui aurait dit:
— Qu’avez vous fait, une fois entré à Rome? Quel part, vous, Monsieur l'Envoyé de France, avez vous prise aux emprisonnements, à l'exil, à la persécution des honnêtes gens? aux mauvais traitements prodigués aux blessés?
Son petit fils n’eut il pas senti la rougeur lui monter au front, et quelle autre réponse eût il pu faire, si ce n'est, en baissant les yeux, de garder le silence? Qui peut, grand Dieu, amener un homme à trahir ainsi son nom et ses alliances? à fouler aux pieds tout un passé honorable?"[1]
Opposé à l'Empire, il n'occupe aucune fonction entre 1851 et 1870. Il est représentant du Nord de 1871 à 1876, siégeant à droite. Il est ambassadeur de France auprès du Saint-Siège de 1873 à 1876. Il est un ami d'Alexis de Tocqueville.