Fluide glacial
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Logo officiel du magazine.

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Mensuelle
Genre Bande dessinée
Prix au numéro 5,95 euro (prix kiosque) / 4,33 euros (prix abonnement)
Diffusion 70 000 à 100 000 ex. (2016)
Fondateur Gotlib, Alexis, Jacques Diament
Date de fondation 1er avril 1975
Ville d’édition Paris

Propriétaire Bamboo Édition, éditions Flammarion
Rédacteur en chef Clément Argouarc'h
ISSN 0339-7580
Site web Fluide glacial

Fluide glacial est un périodique de bande dessinée française humoristique mensuel dans lequel sont ou ont été publiées plusieurs séries du neuvième art comme Jean-Claude Tergal, Les Bidochon, Superdupont, Gai-Luron, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Carmen Cru, Lucien, Litteul Kévin, Georges et Louis romanciers ou Faut pas prendre les cons pour des gens.

Fondé le par les dessinateurs Gotlib, Alexis et par Jacques Diament, Fluide glacial tire son nom d'un article de farces et attrapes (ampoule de verre qui, une fois brisée libère un liquide que l'on peut répandre sur un siège pour glacer le postérieur de celui qui s'assied dessus). Il se démarque de l'humour franco-belge par l'influence d'Harvey Kurtzman, des Monty Python, de Tex Avery ou de Mad Magazine. Le magazine est publié par les éditions AUDIE (« Amusement Umour Dérision Ilarité Et toutes ces sortes de choses »)[1], qui publient également les albums qui en sont issus.

Les bandes ont été publiées en noir et blanc depuis la création du magazine et ce n'est qu'en 2003 que les planches en couleurs sont apparues. 2013 marque un nouveau changement avec un passage de 68 à 84 pages[2].

Ligne éditoriale et contenu

Fluide glacial est un mensuel de bandes dessinées humoristiques où l'humour en question (l'« umour ») est généralement bon enfant, libéré sans être provocateur, libertaire sans être forcément politique, mais aussi absurde et décalé.

La ligne éditoriale est très différente des journaux d'humour français comme Charlie Hebdo, car principalement inspirée de l'humour anglophone, notamment Tex Avery, Mad Magazine, Robert Crumb, et les Monty Python. Les blagues sont principalement axées sur le pastiche d'œuvres nobles, la parodie de pornographie, le nonsense, et les calembours sophistiqués.

Les bandes ont été publiées en noir et blanc depuis la création du magazine. Ce n'est que fin 2003 avec la parution du no 328 que des planches en couleurs sont apparues.

En plus des bandes dessinées, le magazine édite des articles culturels, biographies d'auteurs, nouvelles et récits. Aucune publicité n'y apparaît, sinon pour le magazine lui-même, les auteurs maison, ou par « copinage »[3].

Parallèlement à la parution régulière et sous la férule de son rédacteur en chef en mission spéciale Bruno Léandri, paraît tous les trois mois Fluide Glacial série OR (Appelé Fluide Glacial hors-série jusqu'au numéro 18). On trouve la série Or été en juin, le série Or hiver en décembre et une série Or en septembre et une en mars. Périodiquement, des recueils de plusieurs numéros sont mis en vente, comme le Fluide glacial Deluxe dans les années 2010, compilant les trois derniers numéros, ou le Fluide Glacial Reliure, dans les années 2000, compilant les six derniers numéros.

De mars 2010 à septembre 2013 existe un hors-série nommé Fluide.G (prononcé Fluide point G), axé sur l'humour sexy et féminin.

Historique

Prémices de la bande dessinée pour adulte en France

Fluide Glacial fait partie des magazines issus de l'émergence de la bande dessinée pour adulte dans les années 1970. À l'époque, l'esprit libertaire de mai 1968 pousse une génération d'auteurs à sortir des contraintes imposées par la bande dessinée pour la jeunesse[4]. Ainsi, plusieurs auteurs de Pilote partent fonder leur propre magazine, parmi lesquels Mandryka, Bretécher et Gotlib qui fondent L'Écho des savanes en mai 1972.

L'Écho des savanes était à l'époque interdit aux mineurs, tout comme la série rhâ-lovely qui ne sera autorisée aux mineurs qu'à la mort de Gotlib.

Le journal Fluide Glacial voit ses quatre premiers numéros interdits aux mineurs, mais à la suite de négociations avec la commission paritaire, il devient tout public.

Création de Fluide glacial

Marcel Gotlib en 2011, lors de la présentation de la bande dessinée Clopinettes à la FNAC Montparnasse.

Au bout de dix numéros de L'Écho des savanes, Gotlib quitte le journal et part fonder un nouveau magazine avec son ami d'enfance Jacques Diament et le dessinateur Alexis. Ils sont accompagnés par Solé, Forest, Masse et Lacroix[5]. Les statuts de la société sont déposés le . Ils sont rapidement rejoints par Binet, Édika, Goossens, Masse, Maëster, Franquin et l'espagnol Carlos Giménez qui formeront la première génération d'auteurs[6]. Inspirés par les magazines américains Mad et Zap Comics, les auteurs de Fluide Glacial cherchent à s'exprimer de manière totalement libérée[6].

Jean Solé en dédicace lors du salon du livre en 2012.

« Avant de lancer Fluide, j'ai quitté ma maison, Pilote, pour collaborer à L'Écho des savanes, fondé par Mandryka et Bretécher. Là, j'ai fait ma crise « zizi, pipi, caca », que j'ai publiée ensuite sous le titre de Rhââ Lovely. Le problème, c'est que quand le titre a foiré au bout de 10 numéros, et que j'ai créé Fluide, les jeunes se croyaient obligés de m'envoyer des propositions avec des gros phallus et des histoires scato. Or, moi, j'en avais marre de tous ces gens en train de faire caca. J'ai appelé Binet, qui a commencé avec son chien Kador, avant d'enchaîner avec ses maîtres, Les Bidochon. J'ai récupéré aussi Édika, Goossens, cet alien de la BD, qui a trouvé le moyen de renouveler le genre avec un dessin à la limite du classique… J'ai aussi recruté Carlos Giménez, auteur espagnol, et ses Paracuellos, ces histoires de mômes dans une institution catholique sous le franquisme : dramatique, mais marrant. Mais le plus grand de tous, c'est Franquin, qui est venu avec ses Idées noires, quand il a arrêté le Trombone illustré, un supplément de Spirou. Je reconnais que j'ai toujours fait des choix très subjectifs. Mais les lecteurs me faisaient confiance. Ils appelaient Fluide « le journal de Gotlib »[7]. »

Le magazine devient vite mensuel. Deux ans après la création du journal, l'un de ses fondateurs, Alexis, meurt ; son nom continue, par hommage, à être mentionné dans l'ours du journal en tant que "directeur de conscience". De 1975 à 1990, plusieurs séries devenues emblématiques de Fluide Glacial voient le jour : Les Bidochon de Binet, Superdupont de Lob et Gotlib, Carmen Cru de Lelong, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles de Maëster et Jean-Claude Tergal de Tronchet[6]. Fin 1979, une rubrique cinéma, le Zootrope épatant, écrite par Jean-Pierre Jeunet, est créée[8],[9]. À la même période éclate une crise qui oppose plusieurs auteurs du magazine à Jacques Diament. En effet, alors que Gotlib avait décidé lors de la création du journal que chaque membre de l'équipe verrait ses pages payées au même prix, un dessinateur fit remarquer que ce dernier et Diament avaient une part de gains plus importante. Plusieurs autres en profitèrent pour demander à Diament une augmentation du prix des pages pour tous. Celui-ci refusa en objectant que cela représenterait une dépense trop importante pour le journal et n'augmenta que les dessinateurs considérés comme essentiels au magazine. Les 4 membres qui avaient mené la fronde, Boucq, Cabanes, Lucques et Gibrat, mirent alors à exécution leur menace de quitter l'équipe si leurs revendications n'étaient pas entendues et cessèrent leur collaboration avec Fluide glacial, même s'il arriva à certains d'entre eux d'y revenir plusieurs années plus tard[8].

Reprise par les éditions Flammarion

En 1995, au départ à la retraite de Jacques Diament, le titre est revendu, en même temps que les éditions Audie (qui publient les albums des dessinateurs de Fluide Glacial), aux éditions Flammarion. La période 1975-1995 est retracée dans le livre de Jacques Diament Fluide Glacial, Gotlib...et moi, L'Harmattan 2010.

Fluide Glacial connaît alors plusieurs réorganisations qui entament à peine son succès, avec des tirages atteignant jusqu'à 100 000 exemplaires. Après le rachat des éditions Casterman, en 1999, Flammarion envisage un rapprochement entre ses deux éditeurs de bande dessinée avant d'être à son tour racheté par le groupe italien Rizzoli-Corriere-della Sera. Pour Fluide Glacial commence une période de doute qui se traduit par des désaccords au sein de l'équipe rédactionnelle.

En janvier 2003, le journal est marqué par la mort de l'un de ses principaux collaborateurs, Moerell[10]. La même année, le directeur de Casterman, Louis Delas, devient directeur de Fluide Glacial, dont l’équipe rejoint les locaux de Casterman. Albert Algoud est alors nommé à la tête du magazine fondé par Gotlib et Charles-Henri Flammarion, qui est président-directeur général de Fluide Glacial, quitte le magazine. En février 2004, meurt un autre pilier du journal, Lelong[11].

Fluide Glacial cherche sa voie

Pendant quelque temps, Fluide Glacial semble chercher une voie entre la bande dessinée « trash », à la Hara-Kiri, et une approche plus enfantine à la Spirou, dont l'influence sera symbolisée par l'arrivée à la tête du magazine de l'ancien rédacteur en chef du Journal de Spirou, Thierry Tinlot, qui parvient à imposer des choix éditoriaux plutôt que la cooptation des auteurs [12]. Les ventes de Fluide Glacial restent assez hautes, s'élevant en 2005 en moyenne à 55 000 exemplaires en kiosque auxquels s'ajoutent 15 000 abonnés[13], contre 10 000 en 1989[1]. En juillet 2011, Thierry Tinlot annonce une remontée des ventes à 70 000 exemplaires environ, moitié vente en kiosque, moitié abonnement[14] et cède sa place à Christophe Goffette.

Crise interne et changement de formule

Le rédacteur en chef Christophe Goffette apporte une orientation tournée vers la musique rock et s'attribue plusieurs pages de rédactionnel, avec des éditoriaux maladroits[12]. Après une grave crise interne, avec notamment le licenciement du scénariste Éric Deup en janvier 2012[15] et la dénonciation d'une baisse de qualité par les auteurs historiques[1], il est démis de ses fonctions par Louis Delas après neuf mois, en février 2012, tandis que le journal connaît une vague de résiliation d'abonnements[16]. En avril 2012, Fluide Glacial est dirigé par un comité de rédaction, jusqu'à ce que Yan Lindingre, auteur issu de ce comité, soit nommé au poste de rédacteur en chef en janvier 2013[17]. Le numéro 449 marque un nouveau changement avec un passage de 68 à 84 pages et un prix de 4,90 euro[18].

Rachat par les éditions Bamboo

En novembre 2016, les éditions Audie (et par conséquent le magazine Fluide glacial) sont rachetées par les éditions Bamboo aux éditions Flammarion qui restent actionnaire minoritaire[19]. Marcel Gotlib meurt le 4 décembre 2016. Le journal, endeuillé, lui rend hommage par la parution d'un hors-série exceptionnel.

En , le magazine Spirou fête ses 80 ans via le numéro 4175. Laissant sur sa faim certains lecteurs[20], le magazine Fluide glacial critique ouvertement le numéro spécial via son édito le traitant de « bête numéro » et « d'autres noms d'oiseaux »[21]. La rédaction de Spirou, apparemment vexée, réagit via son édito du numéro 4179, en les accusant, entre autres, d'avoir « effectué un recyclage quasi nécrophile de ses vieux auteurs dont l'ADN avait été congelé »[21]. Les lecteurs apprennent en que « cette querelle était une blague » [22] et que cette farce a été imaginée depuis le début, dont l'apogée est prévue avec un Spirou vs Fluide Glacial et un Fluide Glacial vs Spirou dont les deux couvertures sont signées Tebo ». Le , les deux rédactions, lors de la fête de la BD à Bruxelles, s'affrontent lors d'un match d'improvisation BD.

Le 27 novembre 2018, Yan Lindingre est licencié de son poste de rédacteur en chef de Fluide Glacial par Olivier Sulpice, le patron de Bamboo, et laisse la place à Jean-Christophe Delpierre, ancien rédacteur en chef de Fluide Glacial[23], accompagné d'un directeur éditorial Clément Argouarc’h[24], qui devient à son tour rédacteur en chef, en janvier 2023.

Historique des rédacteurs en chef

Le premier rédacteur en chef est Jacques Diament puis suivent Jean-Christophe Delpierre en 1989, Ronan Lancelot en 2001, Albert Algoud en 2003, Thierry Tinlot en 2005, Christophe Goffette en 2011, Lindingre en 2012 puis à nouveau Jean-Christophe Delpierre en 2018. Depuis janvier 2023, Clément Argouarc’h est le nouveau rédacteur en chef de Fluide Glacial.

Auteurs

Fluide glacial a publié un grand nombre d'auteurs de bande-dessinée, dont plusieurs Grands prix de la ville d'Angoulême :

D'autres dessinateurs majeurs sont aussi apparus dans le magazine, parmi lesquels Cabu, Druillet ou certains dessinateurs américains de renom, comme Neal Adams qui illustre une histoire de Superdupont ou Harvey Kurtzman dont plusieurs planches et dessins furent publiés à la fin des années 1970. Le , le site Internet de Fluide dénombrait pas moins de 120 auteurs ayant laissé leur griffe dans ce magazine. La liste ne peut qu'être incomplète, puisqu'elle évolue tous les mois.

Scénaristes

Chroniqueurs

Dessinateurs

D'autres auteurs participent occasionnellement comme Colonnier, David Sourdrille, Étienne Lécroart, Jorge Bernstein, Laurent Houssin, Lewis Trondheim, Mario Mallais, Mario Malouin, Pochep, Pierre Place, Joseph Safieddine, Michaël Sanlaville, Stril, Yoann, Zoé et Stéphane Trapier.

Polémiques

À la suite d'une couverture de 1989 montrant Sœur Marie-Thérèse des Batignolles avec une poupée gonflable de Jésus (no 162), le militant d'extrême droite Bernard Antony attaque le journal mais perd le procès[7].

La couverture de Fluide Glacial de février 2015 avait été jugée indécente par un journal de la presse officielle chinoise dans un contexte de critiques sur la liberté d'expression et en plein mouvement « Je suis Charlie ». Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a appelé tous les pays à faire preuve d'un esprit d'ouverture et d'intégration, en se fondant sur le respect mutuel[27]. Face aux réactions qu'a suscitées la couverture où l'on peut lire : « Péril jaune, et si c'était déjà trop tard ? », l'équipe de Fluide Glacial a invité les auteurs chinois présents au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême à « boire des coups et [à] se taper la panse ensemble en rigolant ». L'invitation a été acceptée par Jin Cheng, le patron de comicfans, qui a salué Yan Lindingre, et lui a remis avec humour un magazine chinois dans lequel on peut voir les Français caricaturés[28].

La communauté Fluide

En 2012, alors que Christophe Goffette est rédacteur en chef de Fluide Glacial, ses lecteurs font part de leur mécontentement et de la baisse de la qualité du magazine. Et à la suite du licenciement d'Eric Deup pour ne pas avoir respecté la ligne éditoriale de Christophe Goffette, une pétition est lancée pour demander le départ de Christophe Goffette[29].

Début 2020, un refinancement du magazine s'avère nécessaire à la suite de difficultés d'origines diverses : crise du COVID 19, difficultés de la presse papier, dépôt de bilan de Presstalis, qui distribue le magazine [30]. L'opération, lancée au moment des 45 ans du magazine, prend la forme d'une campagne d'abonnements et de dons, organisée sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank[31]. Son succès (1119 % de l'objectif initial atteints) témoigne de la capacité de Fluide Glacial à mobiliser son lectorat.

Pour entretenir le lien avec ce lectorat, ont été créés en novembre 2020 une rubrique "Porte ouverte à toutes les fenêtres"[32] puis en 2021 une lettre d'information « un mardi chez Fluide », donnant des nouvelles du magazine.

Notes et références

  1. a b et c Un nouveau «Fluide» très glacial, Libération, par Frédérique Roussel, 2 novembre 2011.
  2. Fluide Glacial numéro 44 Nouvelle formule/ (fluideglacial.com)
  3. On peut noter quand même l'apparition d'une publicité pour le magazine de musique Rock & Folk et pour une station de radio dans le cadre d'un jeu en 2004
  4. Agnès Deyzieux, Les grands courants de la bande dessinée [lire en ligne], Le Français aujourd’hui, no 161, 2008, p. 59-68.
  5. Présentation de Fluide Glacial, Le Ouèbe Fluide Glacial, (page consultée le 3 janvier 2011).
  6. a b et c Fluide Glacial, Krinein, (page consultée le 3 janvier 2011).
  7. a et b Catherine Mallaval, « On en a fait des conneries !», Libération, 12 mai 2005, (page consultée le 3 janvier 2011).
  8. a et b Fluide Glacial, no 60, Série Or : Les Pionniers, 2017.
  9. « Mes dates clés, par Jean-Pierre Jeunet », Libération,‎ (lire en ligne).
  10. Patrick Moerell est mort, NouvelObs.com, 16 janvier 2003, (page consultée le 3 janvier 2011).
  11. Lelong et Carmen Cru sont morts, Le Ouèbe Fluide Glacial, (page consultée le 3 janvier 2011)
  12. a et b Ambiance glaciale chez Fluide, par Didier Pasamonik, 21 février 2014.
  13. BD Gest', Thierry Tinlot arrive à Fluide Glacial
  14. Thierry Tinlot quitte Fluide Glacial sur le site actuabd.com
  15. Blog des lecteurs
  16. Christophe Goffette n’est plus rédac’ chef de Fluide Glacial !, article du 18 février 2012, par Mikaël Demets
  17. [https://actualitte.com/article/59224/edition/yan-lindingre-et-vincent-sole-nouvelle-equipe-de-fluide-glacial Yan Lindingre et Vincent Solé, nouvelle équipe de Fluide glacial, Actualitté, 29 janvier 2013, par Clément Solym .
  18. (fr) Fluide Glacial, une nouvelle formule gratinée (ouest-france.fr)
  19. Bamboo ajoute le piment Fluide glacial à son humour, Le journal de Saône-et-Loire, 4 novembre 2016, par Thierry Dromard.
  20. « Spirou: 80 ans », sur BDZoom,
  21. a et b « Fluide Glacial vs Spirou », sur BDZoom
  22. « La guerre Spirou-Fluide Glacial, c'était de la blague », sur Libération
  23. Jean-Christophe Delpierre, nommé rédacteur en chef du magazine Fluide Glacial (actualitte.com)
  24. Article du site Actua BD, Mauvaise passe pour Yan Lindingre, par Didier Pasamonik, 8 décembre 2018.
  25. Publications de Coucho dans Fluide Glacial sur http://bdoubliees.com, page visitée le 16 décembre 2007
  26. Premier prix Gotlib de la bande dessinée décerné à Manu Larcenet : "Je suis très fier, je suis vraiment touché", réagit l'auteur sur FranceTV Info, page visitée le 18 mai 2023
  27. Tout va mieux entre Fluide Glacial et les Chinois après la Une du magazine sur le "Péril jaune" (huffingtonpost.fr)
  28. BD à Angoulême, les Chinois ont trinqué avec Fluide Glacial (sudouest.fr)
  29. Christophe Goffette n’est plus rédac’ chef de Fluide Glacial ! (laccoudoir.com)
  30. Une collecte Fluide glacial « pour lutter contre la morosité ambiante » Site ToutenBD.com
  31. Campagne de financement participatif de 2020 (site Kiss Kiss Bank Bank)
  32. Rubrique Porte ouverte à toutes les fenêtres (Site BD Oubliées)

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes