Fleetwings PQ-12
Vue de l'avion.
Un YPQ-12A, photographié au roulage en 1942.

Constructeur Drapeau des États-Unis Fleetwings (en)
Rôle Cible volante pilotée
Statut Retiré du service
Nombre construits 9 exemplaires

Le Fleetwings PQ-12 (désignation constructeur : Fleetwings Model 36 était une cible volante radiocommandée, développée pendant les années 1940 pour les United States Army Air Forces (USAAF) par la société américaine Fleetwings (en)[1].

Conception et développement

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Initialement conçu en tant qu'avion-cible télécommandé, un premier prototype du XPQ-12 fut commandé en 1941, mais la commande fut annulée[2]. Toutefois, un exemplaire de la version modifiée XPQ-12A fut construit la même année, dans la nouvelle usine de la société, à Keystone Field, en Pennsylvanie[3]. L'avion était un monoplan monomoteur en contreplaqué[3], propulsé par un moteur à pistons Lycoming O-435 (en) développant une puissance de 225 ch (168 kW)[2]. Il était doté d'un train d'atterrissage tricycle fixe, de deux dérives verticales et pouvait recevoir un cockpit ouvert, pour les vols avec pilote[2],[3]. Cet exemplaire fut suivi de huit appareils d'essais et d'évaluations YPQ-12A, livrés à l'USAAF[2]. L'YPQ-12A pouvait recevoir une bombe de 227 kg comme charge utile à la place du pilote et de son cockpit[2].

En , deux YPQ-12A furent transformés en bombes volantes, l'idée du moment étant qu'il était plus facile de convertir un avion déjà existant que d'en concevoir un en partant de zéro[3]. Ils furent équipés d'une caméra de télévision SCR-549-T2 et d'une bombe qui était installée à la place du pilote, un capot doté d'une antenne radio prenant alors la place de la verrière sur le fuselage de l'appareil[3]. Afin que l'hélice ne perturbe pas l'image transmise par la caméra, cette dernière et son système de transmission furent installés sous l'aile droite de l'avion[3]. Un contrepoids était fixé sous l'aile gauche pour conserver un équilibre correct de l'appareil[3].

Le , deux des huit prototypes YPQ-12A livrés à l'USAAF furent équipés d'une bombe réelle — à laquelle on avait retiré les ailettes — et télécommandés par un opérateur en vol afin de percuter et détruire deux cibles, une simulant un engagement aérien et l'autre simulant une attaque au sol conventionnelle[3]. Le premier appareil s'écrasa à environ six mètres de la cible terrestre, tandis que le deuxième détruisit un avion-cible Culver Cadet en vol[3]. Pendant la préparation de ces deux essais, les YPQ-12A avaient effectué près de dix heures de vol télécommandé[3], au cours desquelles la qualité de l'image retransmise à l'avion-mère avait été jugée plutôt bonne, celle-ci permettant à l'opérateur de guider l'avion jusqu'à environ 25 mètres derrière sa cible avant de déclencher à distance son explosion[3].

Une autre commande, concernant la production de 40 appareils de la version de série PQ-12A, fut également annulée[1],[2],[3]. L'expérience accumulée pendant les essais furt toutefois utile pour la conception des « drones d'assaut » radiocommandés BQ-1 et BQ-2[2],[3].

Versions

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Spécifications techniques (YPQ-12A)

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Données de Jane's All the World's Aircraft 1947[4]

Caractéristiques générales

Performances

Armement


Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) Andrade 1979, p. 157.
  2. a b c d e f g h i j et k (en) Andreas Parsch, « PQ Series (PQ-8 through PQ-15) », sur designation-systems.net, Directory of U.S. Military Rockets and Missiles, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k l et m (en) Everett et Toscano 2015, p. 341–343.
  4. (en) Bridgman 1947, p. 232c.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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