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de Pracomtal
Image illustrative de l’article Famille de Pracomtal
Armes

Blasonnement D'or au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys du champ
Pays ou province d’origine Dauphiné
Charges Député
Récompenses militaires Ordre de la Légion d'honneur

La famille de Pracomtal (parfois orthographiée Pracontal ou Précontal) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Dauphiné. Elle est de noblesse d'ancienne extraction sur preuves de 1443. La famille a été admise aux Honneurs de la Cour au XVIIIe siècle et porte les titres de courtoisie de comte et marquis qui lui sont aussi donnés dans les brevets et décrets royaux. Elle tire son nom de la terre de Pracomtal, près de Montélimar (cf. Google Maps), dont elle est originaire et qu'elle quitta au XVIIIe siècle pour s'établir dans le Nivernais, au château de Châtillon-en-Bazois.

La branche normande a obtenu des lettres de relief en 1681.

Histoire

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Le nom de cette famille vient de la terre de Pracomtal qui était leur propriété mais leur nom s'écrivait aussi Pracontal. La branche d'Ancône a repris l'orthographe étymologique Pracomtal ("pré comtal").

Pour la branche normande, Woelmont indique dans son essai de nomenclature des familles nobles subsistantes de Normandie : "issus de Louis de Pracontal, écuyer, époux de demoiselle Guyonne Regnaud, veuve en 1473, demeurant alors en Dauphiné (d’où vient la grande maison de Pracomtal, subsistante en Nivernais) ; leur fils Louis vint dès 1510 en Normandie, où sa postérité s’établit en la paroisse d’Ardevon (Manche) et au Mont Saint-Michel. Jean, petit-fils de Louis fut barbier et valet de chambre des rois Henri II et Henri III et fut l’aïeul de Jean et de Louis dont les descendants furent condamnés comme usurpateurs de noblesse le 3 août 1667 pour dérogeance. Mais François, fils de Louis, obtint des lettres de relief de dérogeance le 12 juillet 1681 ; et les petits-fils de Jean furent maintenus nobles par arrêt du Conseil du Roi le 10 octobre 1730. Vote en 1789 aux bailliages de Mortain et d’Arques."

Personnalités (branche aînée)

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Descendants de la branche normande

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Personnages fictifs

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Lucie de Pracontal

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Les chapitres 5 à 7 du livre "Le dernier des Rabasteins"[1] d'Alexandre Mazas, narrent l'histoire de Lucie de Pracontal, emmurée vive le 25 juin 1715, jour de son mariage avec M. de Quinsonnas, dans la cachette du baron des Adrets du château de Montségur-sur-Lauzon. L'orthographe moderne de Pracontal est Pracomtal, et celle de Quinsonnas est Quinsonas.

Ce livre reproduirait les mémoires du moine Maurice de Rabasteins, qui aurait découvert Lucie en 1744, après s'être à son tour enfermé dans la cachette.

Plusieurs éléments (pages 131 et 132 du livre[1]) attestent que la ville de "Monségur" évoquée dans le livre est effectivement Montségur-sur-Lauzon. Un flou subsiste pour le ravin et le ruisseau décrits en pages 136, 147 et 152, qui n'apparaissent pas sur des cartes topographiques.

Cependant, une recherche des actes d'état civil des Archives Départementales de la Drôme, ne permet pas de trouver ce mariage vers 1715, ni le décès de Mme de Rabasteins vers 1744 (page 219), ni le décès de Lucie ou de sa mère Mme de Pracontal vers 1745-1746 (page 235), ni les signatures des trois ecclésiastiques nommés Huet (pages 149, 209 et 230), de Simiane (page 234) et Lambert (page 234) dans les communes dont ils ont la charge.

M. de Quinsonnas, évoqué en pages 149 et 230, se serait remarié avec Mlle de Virieu vers 1720. L'acte de ce second mariage, qui pourrait indiquer des informations sur son premier mariage avec Lucie, n'a également pas été trouvé. Si M. de Quinsonnas est un personnage réel, il pourrait avoir un lien de parenté avec Octavien de Quinsonas.

L'histoire contée dans ce livre a été republiée ultérieurement à de nombreuses reprises[2],[3],[4],[5],[6], mais sans autre source que ce roman d'Alexandre Mazas.

Certaines publications présentent cette histoire comme étant une légende. Par exemple, en 1933, G. Lenotre la raconte dans la section "Murée vive" de son livre "Histoires étranges qui sont arrivées"[4], et en page 5 du préambule il indique qu'il doute de son authenticité.

L'absence des actes dans les registres paroissiaux atteste que Lucie de Pracontal mariée en 1715 à Montségur-sur-Lauzon est un personnage fictif. La légende d'une mariée emmurée est peut-être vraie, mais sous un autre nom, à une autre époque, ou dans un lieu différent.

Alliances

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Les principales alliances de la famille de Pracomtal sont : Jourdain de Thieulloy (1858), Harouard de Suarez d'Aulan (1882), Hennessy (1919), de Leusse (1951), Gillet, etc.

Blason

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Devises

Odonymie, lieux et châteaux

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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. a et b Alexandre Mazas, Le dernier des Rabasteins, (lire en ligne), p. 149
  2. Just-Jean-Étienne Roy, Le baron des Adrets : épisode du commencement des guerres de religion du XVIe siècle, (lire en ligne), p. 303
  3. « Distraire : journal pour tous », sur Gallica, (consulté le ), p. 8
  4. a et b G. LENOTRE, Histoires étranges qui sont arrivées, (lire en ligne), p. 5
  5. « Qui ? : le magazine de l'énigme et de l'aventure », sur Gallica, (consulté le ), p. 18
  6. « Ève : le premier quotidien illustré de la femme / directeur-rédacteur en chef, F. Foussarigues », sur Gallica, (consulté le ), p. 16

Liens externes

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