Famille de Blic | |
![]() Armes | |
Blasonnement | D'azur à une bande d'argent, chargée de trois roses de gueules[1] |
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Période | XVIIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Eure |
Demeures | Château d'Échalot Château de Tournemire (à Montaut-les-Créneaux) Château de Barbirey Château de Pommard Villa Fragonard |
Charges | Président du Conseil général de la Côte-d'Or |
Fonctions militaires | Contre-amiral |
Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur Ordre national du Mérite |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre national de la Légion d'honneur |
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La famille de Blic est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Bézu-la-Forêt, dans l'Eure, puis établie en 1783 à Échalot, en Côte-d'Or.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la famille de Blic compte essentiellement des officiers militaires. Elle compte aujourd’hui des personnalités dans un large éventail de secteurs : industriel, commercial, milieu universitaire, culturel, sportif, humanitaire, ou professions libérales.
Blaise Leblic (mort en 1684), laboureur à Bézu-la-Forêt, dans l'Eure, est le premier membre de la famille authentifié. Son fils Antoine, né en 1668, achète une charge de garde pour le Roy en la forêt de Lyons[2].
Philippe de Blic (1744-1823) fait toute sa carrière militaire au régiment d'Artois infanterie, où il devient lieutenant-colonel. En 1783, alors capitaine, il épouse Elisabeth de Chastenay, dont la famille est originaire de Lorraine. C’est avec ce mariage qu’il s'établit au château d'Échalot, en Côte-d'Or, la famille de Chastenay y possédant la terre. La famille de Blic est restée depuis implantée à Échalot. Philippe de Blic prend part aux assemblées de la noblesse à Châtillon-sur-Seine (près d’Échalot) en 1789[1], ce qui n'est pas considéré comme un acte recognitif de noblesse. Au début du Consulat, Philippe de Blic devient en 1800 le premier président du conseil général de Côte-d'Or.
Au début du XIXe siècle, Eugène Eusèbe de Blic (1790-1875), fils de Philippe de Blic, sert dans les chevau-légers de Louis XVIII.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Marguerite de Blic (1833-1921), née Marguerite de Gravier, catholique fervente, est cofondatrice des pèlerinages nationaux de Lourdes, et cofondatrice de la Congrégation des petites sœurs dominicaines garde-malades des pauvres.
Raymond de Blic (1852-1938), entré à la Société générale dont il dirigera l'agence de Nice, se marie en 1884 avec Marie de Foucauld (1861-1922), sœur cadette (et unique sœur) de Charles de Foucauld. Une correspondance entre celui-ci et la famille a été conservée. Constituant un témoignage historique précieux, la correspondance a depuis été publiée, et est aujourd'hui conservée à la BNF (voir Bibliographie).
Au XXe siècle, la famille donne de nouveau plusieurs officiers dans l’armée. On peut citer notamment le contre-amiral Charles de Blic, et le chef d'escadron Emmanuel de Blic, engagés dans la Première Guerre mondiale et dans la Seconde Guerre mondiale.
La famille de Blic compte sept membres décorés de l'ordre national de la Légion d'honneur.
Les demeures suivantes ont appartenu à la famille, avant d’être revendues, ou de faire l’objet d’un don à la commune :