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Prix Albert-Londres de la presse écrite (d) () |
Delphine Minoui, née en , est une journaliste franco-iranienne spécialiste du Moyen-Orient et plus particulièrement de l'Iran.
Delphine Minoui est issue d'une famille franco-iranienne ; sa mère est française et son père iranien[1]. Son grand-père était diplomate à l'UNESCO. Elle est marquée par une enfance « hypertimide » et choisit de s'orienter vers le journalisme[2].
Delphine Minoui est major de promotion du CELSA (section journalisme) en 1997 puis diplômée de l'EHESS en 1999.
Elle s'installe en Iran pour exercer sa profession de journaliste, entre 1997 et 2007[2], avant de s'établir à Beyrouth, au Caire puis à Istanbul[3],[4],[5],[6],[7].
Correspondante de France Inter et France Info dès 1999, elle collabore à partir de 2002 au Figaro. Grand reporter spécialiste du monde arabe, elle est correspondante Moyen-Orient pour Le Figaro depuis 2009, basée à Istanbul[8],[9],[10],[11].
Elle a réalisé et collaboré à plusieurs documentaires et publié plusieurs ouvrages.
En 2006, Delphine Minoui est lauréate du prix Albert-Londres pour une série d'articles sur l'Irak et l'Iran[12],[13].
Elle a écrit sur Nojoud Ali, la première petite fille à avoir obtenu le divorce au Yémen, sur l'Iran[6], et a également reçu le Grand Prix des lectrices Elle en 2018[14] pour son document sur la résistance pacifique syrienne à Daraya[8].
Elle coréalise avec Bruno Joucla un film documentaire, Daraya, la bibliothèque sous les bombes (Brotherfilms, 2018), inspiré de son livre Les Passeurs de livres de Daraya[16]concernant la bibliothèque clandestine développée lors du siège de Daraya, ainsi que la suite : ce que sont devenus les bibliothécaires après la reprise de Daraya par le régime syrien et le déplacement des populations[17].