Crucey-Villages | |||||
![]() L'ancien moulin de Crucey. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Dreux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Lamour 2020-2026 |
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Code postal | 28270 | ||||
Code commune | 28120 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
445 hab. (2021 ![]() |
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Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ 04″ nord, 1° 04′ 43″ est | ||||
Altitude | 172 m Min. 154 m Max. 195 m |
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Superficie | 43,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Crucey-Villages est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 651 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Laons à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 561,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Crucey-Villages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), forêts (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Crucey-Villages est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gervaine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[15],[13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[16]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 272 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 147 sont en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cruciaci Villa en 1061.
Les Villages sont : Crucey, Mainterne et Vitray-sous-Brézolles.
Le 23 novembre 1870, le 13e régiment de dragons et le 70 de cuirassiers de l'armée allemande ont réquisitionné et reçu de la commune de Crucey, en passant sans s'arrêter, 1 600 kilogrammes d'avoine, 500 bottes de paille et 500 bottes de foin[réf. nécessaire].
Par arrêté préfectoral du 7 décembre 1972, les communes de Crucey, Mainterne et Vitray-sous-Brézolles sont réunies dans une commune unique qui prend le nom de Crucey-Villages.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 445 habitants[Note 2], en diminution de 5,52 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Il fut occupé par les familles de Viole et de la Rivière pendant plusieurs siècles.
Eustache de Viole acquiert la Choltière d'André de Racines le 24 janvier 1654, pour la somme de 13 000 livres. En 1743, le mariage de Marguerite de Viole (1723-1752) avec Théodore Augustin de la Rivière (1700-1750) fait entrer le château dans la famille de la Rivière. En 1863, Marie Claire de la Rivière épouse le préfet Jules Tarbe des Sablons, dont la fille Henriette épouse René de Place en 1891.
Situé dans l'ancienne commune de Vitray-sous-Brezolles, le château de Marcouville (d) est au XIXe siècle la propriété de Léon Vingtain, agronome et député d'Eure-et-Loir.
Le site de l'ancienne base aérienne de l'OTAN, Dreux-Louvilliers Air Base, qui s'étend sur le territoire de la commune, est choisi en février 2011 par le conseil général d'Eure-et-Loir pour accueillir un important projet photovoltaïque[32] dont l'opérateur est EDF Renouvelables pour une durée de 28 ans. Le projet couvre 245 des 500 ha de l'ancienne base militaire. Sa construction s'achève fin mai 2012 au terme de 10 mois de travaux mobilisant 150 personnes[33]. 741 500 panneaux photovoltaïques sont déployés sur 150 ha. Entré en service en septembre 2012, il est le plus grand parc photovoltaïque de France à cette date avec une puissance installée de 60 MW, soit l'équivalent de 25 éoliennes[34].
La base était connue jusqu'ici pour avoir alimenté l'actualité régionale et nationale avec la possibilité d'implantation du troisième aéroport d'Île-de-France entièrement consacré au fret et pour avoir accueilli à deux reprises des Teknivals, celui de mai 2008 ayant rassemblé près de 25 000 personnes[35]