Croix de fer | |
![]() Les décorations de la croix de fer de première classe en haut et de seconde classe en bas. |
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Décernée par ![]() | |
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Type | Décoration de combat |
Éligibilité | Citoyens belges |
Décerné pour | Acte de courage et blessures reçues durant la révolution belge |
Chiffres | |
Date de création | |
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La croix de fer est une décoration belge, instaurée par la loi du pour récompenser les combattants de la révolution belge. Plus précisément, elle récompensait « les membres du gouvernement provisoire, et les autres citoyens qui, entre le et le , ont été blessés ou ont fait preuve d'une bravoure éclatante, dans les combats soutenus pour l'indépendance nationale, ou ont rendu des services signalés au pays[1]. »
Elle comportait deux classes. La première classe était destinée aux mutilés, aux blessés ayant repris le combat et aux combattants ayant accompli un acte de bravoure. La décoration de première classe était une croix de fer à quatre branches, avec un écusson portant le lion belge en or, entouré d'un cercle en or et sur le revers « 1830 ». La seconde classe était destinée à tous les combattants blessés au combat. Il s'agissait d'une médaille en fer portant d'un côté le lion belge avec en exergue « Aux défenseurs de la patrie » et de l'autre côté neuf écussons aux armes des neuf provinces belges. Au centre des écussons se trouvait un soleil et les mentions « 1830 » et « indépendance de Belgique ». La forme des décorations a été fixée par l'arrêté royal du , modifié par l'arrêté du .
L'arrêté royal du supprima la décoration de seconde classe et tous les récipiendaires de la croix de fer furent autorisés à porter la décoration de première classe. À cette date, il y avait 1 635 décorés. En 1837 fut fondée la Société centrale des combattants volontaires décorés de la croix de fer.
À partir de 1842, les personnes décorées de la croix de fer qui se trouvaient dans le besoin eurent droit à une pension de 100 francs. En 1855, cette pension passa à 250 francs. La loi du accordait une bonification de dix ans de service supplémentaires aux officiers et fonctionnaires porteurs de la croix de fer. En 1858, la loi sur le budget accorda une allocation aux veuves et aux orphelins des décorés décédés.
En 1860, il restait 463 décorés vivants et 210 veuves.