Corse | |
![]() Zone 3 : AOC vin de Corse uniquement Autres zones : AOC vin de Corse possible | |
Désignation(s) | Corse |
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Appellation(s) principale(s) | vin de Corse, ou corse |
Type d'appellation(s) | AOC-AOP |
Reconnue depuis | 1976 |
Pays | ![]() |
Région parente | vignoble de Corse![]() |
Localisation | Haute-Corse et Corse-du-Sud |
Climat | tempéré méditerranéen |
Ensoleillement (moyenne annuelle) |
2 700 heures |
Superficie plantée | 2 150 hectares |
Cépages dominants | grenache N, nielluccio N, sciaccarello N et vermentino (ou malvoisie de Corse) B[1] |
Vins produits | 90 % rouges et rosés, 10 % blancs |
Production | 90 360 hectolitres |
Pieds à l'hectare | minimum 4 000 pieds à l'hectare |
Rendement moyen à l'hectare | maximum 50 à 55 hectolitres par hectare (45 à 50 pour les dénominations)[2] |
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Le vin de Corse, ou corse[3], est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit sur l'ensemble du vignoble de Corse. Le nom de l'appellation peut être suivi des dénominations géographiques Calvi, coteaux du Cap-Corse, Figari, Porto-Vecchio et Sartène.
L'appellation est reconnue par le décret du .
Cette plaine orientale, la seule de l'île, s'étend du sud de Bastia à Solenzara sur près de 80 kilomètres.
Alluvions récentes, marnes sableuses, tuf, dépôts du quaternaire.
Le vignoble s'étend sur les communes de :
En rouge, les cépages principaux sont le grenache N, le nielluccio N et le sciaccarello N, complétés accessoirement par l'aléatico N, le barbarossa N, le carcajolo nero N, le carignan N, le cinsaut N, le minustello N, le mourvèdre N, la syrah N et le vermentino B (malvoisie de Corse).
En blanc, le cépage principal est le vermentino B (malvoisie de Corse), complété accessoirement par le biancu gentile B, le codivarta B, le genovese B et l'ugni blanc B (rossola).
C'est là que depuis 1960 ont été créés de vastes vignobles aux cépages très productifs. Ces vins pour lesquels les rendements pouvaient atteindre 200 hl/ha étant devenus sans grand intérêt pour le négoce, c'est là aussi qu'on a arraché le plus et que les plans de restructuration furent les plus ambitieux.
De grandes coopératives traitent la vendange et vinifient selon les méthodes les plus modernes grâce à des équipements technologiquement avancés. C'est ici, qu'au début des années 1970, furent réalisés les premiers essais en conditions réelles de la machine à vendanger (marque Féménia).