Combat de la Touche

Informations générales
Date
Lieu Landéan
Issue Victoire des républicains
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Bouéton †
Forces en présence
800 hommes[1]
(selon les chouans)
60 hommes[1]
Pertes
Inconnues 10 morts[1]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 24′ 53,4″ nord, 1° 09′ 24,8″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de la Touche
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Combat de la Touche
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Combat de la Touche

Le combat de La Touche a lieu le , pendant la Chouannerie.

Déroulement

[modifier | modifier le code]

Ce combat est rapporté dans les mémoires de l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand qui le place à la date du [Note 1]. D'après son récit, les républicains de Fougères sont informés ce jour-là de la présence des chouans au village de La Touche, à l'ouest du bourg de Landéan[1],[2],[3]. Guidée par des patriotes, une colonne sort de Fougères pendant la nuit, espérant les prendre par surprise[1],[2],[3]. Les chouans se retranchent dans les maisons et résistent une heure, avant de tenter une sortie[1],[2],[3]. La plupart réussissent à se sauver mais dix d'entre eux, dont un chef, le capitaine Bouéton, fils d'un vitrier de Fougères, sont tués[1],[2],[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes

[modifier | modifier le code]
  1. « Une colonne de huit cents Républicains sortit de Fougères pendant la nuit et marcha sur la paroisse de Landéan, où l'on avait vu des Royalistes armés ; les guides qui les conduisaient ne les avaient pas trompés ; ils cernèrent le village de la Touche, où soixante soldats de du Boisguy avaient couché ; ceux-ci se défendirent plus d'une heure dans les maisons, mais, voyant leur perte infaillible, ils sortirent tous ensemble en faisant un feu terrible à droite et à gauche, et parvinrent ainsi à percer la colonne ennemie et à se sauver, mais ils perdirent dix hommes, dont un, nommé Bouéton, l'aîné, fut vivement regretté[2]. »

    — Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g Le Bouteiller 1988, p. 316.
  2. a b c d et e Pontbriand 1897, p. 70.
  3. a b c et d Pontbriand 1904, p. 57-58.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]