La colique de plomb ou colique saturnine est le nom donné au XIXe siècle au plus courant des symptômes de l'intoxication aiguë par le plomb. Il se caractérise par des crampes et douleurs souvent aiguës à l'abdomen, avec d'éventuelles nausées. Dans les cas les plus graves, il précède une paralysie, une encéphalopathie et la mort. La colique de plomb est douloureuse à partir de 80 μg/dL (chez l'adulte)[1] et un inconfort abdominal survient à partir 60 μg/dL[1].

Article principal : saturnisme.

Histoire et définitions

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Au XIXe siècle, le médecin français Louis Tanquerel des Planches[2] qui a produit sa thèse sur la question du saturnisme, définissait la colique de plomb comme suit :

« Névralgie des organes digestifs et urinaires, produite par l'introduction et l'absorption du plomb à l'état moléculaire dans l'économie. Cette névralgie se trouve caractérisée par des douleurs abdominales vives, continues, mais devenant plus aiguës par accès ou crises, diminuant ou n'augmentant pas ou peu par la pression, accompagnée de dureté et de dépression des parois de l'abdomen, de constipation opiniâtre, de vomissements ou de nausées, d'excrétion des gaz intestinaux par la bouche, d'anorexie, de dysurie, de lenteur et de dureté des pulsations artérielles, d'agitation et d'anxiété. »[3].

Plus tard, François-Louis Isidore (médecin français auteur d'un Guide du médecin praticien) en donne une définition réductrice, la considérant comme une affection produite par l'absorption du plomb, et dont les principaux symptômes sont :

Antoine François Hippolyte Fabre dira que cette colique n'est que :

D'autres auteurs, tels qu'Antoine François Hippolyte Fabre, y associent une rétraction des testicules[5].

La grossesse induit un appel de calcium, faisant notamment appel aux réserves osseuses (ou le plomb est aussi stocké), ce pourquoi elle peut induire un saturnisme avec d'éventuelles coliques de plomb[1].
Selon une étude récente (2018) chez une personne ayant un stock de plomb osseux important, un régime amaigrissant pauvre en hydrate de carbone et riche en protéines semble pouvoir entraîner une mobilisation significative du plomb osseux, et par suite des coliques saturnines[1]. Pour rappel « Plus de 90 % des réserves profondes de plomb sont liées à la masse osseuse, avec une demi-vie biologique de l’ordre de deux décennies ».

Synonymes

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Avant qu'on ne comprenne qu'il s'agissait d'un même symptôme du saturnisme, observé chez des métiers ou dans des contextes géographiques différents, de nombreux vocables ont été employés pour décrire la colique de plomb, dont :

On l'a parfois improprement considérée comme une rachialgie (« la regardant comme une névralgie de la moelle »).

Causes

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Tanquerel, explique clairement, preuves à l'appui, dès la mi-XIXe siècle, que la cause de ces coliques est : « L'application des molécules saturnines sur les surfaces d'absorption, leur passage dans l'appareil circulatoire et dans toutes les parties de l'économie, voilà la cause immédiate de la colique de plomb.

La solubilité de toutes les préparations saturnines, le plomb excepté, dans un grand nombre de liquides des règnes minéral, végétal et animal ; le degré de divisibilité extrême que leurs molécules sont susceptibles d'atteindre ; l'activité d'action de certaines surfaces absorbantes, rendent suffisamment compte de la fréquence des affections saturniques et de la colique en particulier chez les personnes exposées à l'introduction du plomb ou de ses composés dans l'économie. [...] « Mais aucune substance n'a plus fréquemment donné lieu à la colique saturnine que les vins frelatés avec la litharge ou la céruse. Toutefois, dit M. Tanquerel, depuis que des mesures de police furent prises pour découvrir la falsification, on ne vit plus de coliques épidémiques causées par les vins durs et acerbes, comme au temps de Paul d'Egine, de Cetois, etc. (Loco- cit., p. 74.) »[11]. Au dire de Bonté, Glatigny, Backer, etc., il n'était pas rare de voir autrefois, en Normandie et en Angleterre, la colique de plomb déterminée par du cidre lithargié » Tanquerel cité par Antoine François Hippolyte Fabre dans son Dictionnaire des dictionnaires de médecine français et étrangers.

Les causes possibles sont variées. On les classe généralement comme suit :

Des cas se sont manifestés sur tous les continents et sous tous les climats, dont par exemple à la suite de l'absorption de vin de Bordeaux à Cayenne.

Le Dr M. Segond a ainsi observé à Cayenne 14 cas de coliques qu'il a associé au vin de Bordeaux importé là bas (presque le seul que l'on y boive à l'époque) « Or, il est d'autant mieux permis de soupçonner que ceux-ci peuvent être sophistiqués avec, la litharge, que le tableau que M. Segond fait de la colique végétale observée par lui à Cayenne offre un grand nombre de traits de ressemblance avec la colique de Madrid. » commente Antoine François Hippolyte Fabre[13]).

M. Tanquerel, ayant recherché l'influence des climats sur la colique de plomb a « vu qu'ils n'en avaient pas d'autre que celle qui résulte de l'élévation plus ou moins grande de la température ».

Symptômes

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Ce sont des maux de ventres très douloureux, associés ou non à d'autres symptômes d'intoxication saturnine. Selon la localisation principale de la douleur et selon l'intensité et la durée de cette douleur, Tanquerel classe les coliques de plomb en :

  • colique ombilicale ;
  • colique épigastrique ;
  • colique hypogastrique ;
  • colique rénale ;
  • colique légère ;
  • colique modérée ;
  • colique violente ;
  • colique aiguë ;
  • colique chronique.

Douleur

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« Si l'accès de la colique est très douloureux, c'est alors qu'en proie à l'anxiété la plus vive, la face toute décomposée, les traits grippés, les yeux enfoncés, ternes et égarés, ces malheureux malades poussent des cris déchirants, des gémissements affreux, quelquefois une sorte de mugissement, suivant la remarque de Stoll. On les voit en même temps s'agiter sans cesse et changer à chaque instant de situation, dans le but de s'étourdir sur la violence de la douleur, et dans l'espoir de trouver quelque soulagement à l'aide d'une nouvelle position. Les uns se couchent à plat ventre, quittent et reprennent alternativement la position horizontale. D'autres se placent transversalement sur le lit, et en sortent subitement pour se promener en soutenant un instant leur ventre avec leurs mains; mais bientôt l'atrocité du mal les force à discontinuer leur marche. Quelques-uns se roulent dans leur lit ou même par terre, se mettent en double, se pelotonnent sur la face antérieure du tronc, en prenant mille autres attitudes aussi bizarres. Nous en avons vu accrocher leurs mains à un point d'appui fixe, puis se livrer à un mouvement de balancement continu. Il n'est pas rare de voir de ces individus, dont le corps entier se trouve agité de mouvements saccadés ou tremblotants, analogues à ceux d'un violent frisson de fièvre intermittente, se cacher profondément, se ramasser sous leurs couvertures. Nous avons observé de ces infortunés qui se portaient eux-mêmes des coups sur l'abdomen, la figure et les membres, se mordaient les doigts, etc., etc.; presque tous portent leurs mains sur le ventre, y exercent des frictions, ou appliquent vigoureusement leurs mains sur le nombril, l'hypogastre ou l'épigastre. On en voit qui se mettent couvertures, oreillers, matelas, chaises, etc., sur l'abdomen. Il y en a qui se serrent au moyen de cravates, de cordes, etc. Enfin, nous avons vu, comme quelques auteurs[17], des malades faire monter leurs camarades sur leur ventre ».

Chez 1/3 des patients observés par Tanquerel, la colique débutait au milieu de la nuit, en réveillant le malade.

Nausées et vomissement

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Les nausées

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Vomissements

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Facultés intellectuelles

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Une inquiétude pouvant se transformer en désespoir se manifeste chez les sujets pour la première fois touchés par la colique de plomb. S'ensuivent une langueur et un abattement lors de la rémission.
L'intelligence est généralement conservée, mais certains malades viennent à divaguer souligne Tanquerel.

Maux de tête

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Ils peuvent exister, mais semblent indépendants de la colique à laquelle ils préexistent. Ils résulteraient selon Tanquerel de l'arthralgie ou de l'encéphalopathie saturnine.

Gaz

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Sphères ORL, respiration

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Fonctions excrétoires

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Selon Tanquerel[19] quand la douleur de colique siège à l'hypogastre ou à la région rénale, il est fréquent que des ténesmes vésicaux rendent difficile l'excrétion d'urine ou de selles. Les muscles sont durcis, gênant même l'introduction de la sonde dans la vessie (Desbois de Rochefort citent un cas de rétention datant de trois jours, où le cathétérisme était rendu impossible par la contraction outrée de l'urètre) ; ces difficultés disparaissent après la crise. Souvent, le patient a envie d'uriner, mais la miction est rendue difficile (parfois impossible durant les paroxysmes, où l'urine ne sort que goutte à goutte ou plus du tout, avec souvent une sensation de brûlure le long du canal de l'urètre). M. Tanquerel note chez sept de ses malades, une urine très chargée en acide rosacique; par deux fois alcaline et redevenant acide après guérison; sinon dans tous les autres cas, elle était normalement acide, toujours sans sédiment rouge ni verdâtre (contrairement aux assertions de quelques autres auteurs).

Ictère

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Tanquerel a constaté un jaunissement de la peau, plutôt léger, et qu'il attribue à une extravasation biliaire, dans 51 cas sur 1 217[20]. Ils apparaissant lors des crises les plus douloureuses, et sont bien différents des ictères terreux caractérisant l'intoxication saturnine primitive).

Signes avant-coureurs

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Les prodromes sont assez typiques, mais varient selon les individus. Le plus souvent, la colique est précédée des signes d'une l'intoxication saturnine primitive (par exemple trouvés chez 1 185 des malades étudiés par Tanquerel[21]) :

Pour les cas observés par Tanquerel, la progression de la douleur et des symptômes associés est régulière sauf dans 3 % des cas où la colique arrive très brutalement. Il ne détecte pas de rapport entre la durée des prodromes et l'intensité de la colique qu'ils annoncent.

L'ictère et le gout sucré dans la bouche étaient bien connus dans les fonderies ou chez ceux qui manipulaient le plomb ou ses dérivés. Dès que le teint jaune terreux caractéristique apparaissait, les directeurs engageaient habituellement les ouvriers à quitter leurs travaux en les prévenant du danger qui les menace ; et souvent ils s'en éloignent volontairement, la première fois qu'ils éprouvent une saveur sucrée sans cause apparente.
Un liseré gris gingival ou une dégradation des gencives était un autre signe, apparemment moins remarqué ou moins cité.

Pouls

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Température corporelle

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Elle reste habituellement normale.

Facteurs de risque

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Tanquerel conclut de l'examen d'un certain nombre de faits rassemblés pour sa thèse et ses publications, que « l'on est d'autant plus exposé à contracter la colique de plomb, qu'on est plus jeune », et que selon le même auteur, « les femmes, toute proportion gardée, y sont moins sujettes, que les hommes ». Il montrera que le plus grand nombre de victimes est à rechercher chez les buveurs d'alcool frelaté au plomb, ou produit avec des matériels en contenant. Boire de l'eau ayant séjourné dans une cuve de plomb a également intoxiqué un grand nombre de personnes.

Les professions

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Certaines professions présentent des risques très importants. On avait déjà constaté dans l'antiquité que les mineurs - dans les mines de plomb - mouraient victimes de ce qu'ils respiraient dans l'air des mines (certains se confectionnaient des masques avec des vessies animales leur permettant de voir. Les ouvriers fondant le plomb ou produisant ou appliquant les peintures en contenant sont les plus à risque de colique saturnine, ainsi que les ouvriers des fabriques de litharge, ouvriers chauffeurs des bateaux à vapeur, vitriers, porcelainiers, verriers, fabricants d'émaux, pharmaciens[26].

Professions occasionnant la colique saturnine à Paris, au milieu du XIXe siècle

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Elles sont nombreuses, dont, selon Louis Tanquerel des Planches (pour un échantillon de 1 217 cas de colique saturnine observés à l'hôpital de la Charité de Paris (excepté 9), par lui-même, en 8 ans (de 1851 à 1859) :

  • peintres en bâtiment : 505 malades ;
  • ouvriers cérusiers : 406 ;
  • ouvriers des fabriques de minium de plomb : 65 ;
  • ouvriers des fabriques de mine orange : 12 ;
  • broyeurs de couleurs : 68 ;
  • peintres de décors, de lettres et d'attributs : 55 ;
  • lapidaires : 55 ;
  • potiers de terre (cf vernissage au plomb, manipulation des poudres pour émaux) : 54 ;
  • peintres en voitures : 47 ;
  • ouvriers des fonderies de caractères : 52 ;
  • affineurs : 25 ;
  • fabricants de cartes d'Allemagne : 15 ;
  • fondeurs de plomb : 14 ;
  • imprimeurs : 12 ;
  • ouvriers des fabriques de plomb de chasse : 11 ;
  • étameurs : 8 ;
  • faïenciers : 7 ;
  • fabricant de cartes glacées : 6 ;
  • peintres sur porcelaine 5 ;
  • tailleurs et polisseurs de cristaux : 5 ;
  • ouvriers des fabriques de nitrate de plomb : 5 ;
  • ouvriers des fabriques de chromate de plomb : 5 ;
  • fabricants de potée d'étain : 4 ;
  • ferblantiers : 4 ;
  • joailliers, orfèvres, bijoutiers : 4 ;
  • ouvriers des fabriques d'acétate de plomb(IV) : 4 ;
  • ceinturonniers : 2 ;
  • parfumeurs : 2 ;
  • ouvriers des manufactures de glaces (miroirs) : 2 ;
  • fondeurs dits de cuivre : 2 ;
  • peintres ou vernisseurs sur métaux : 2 ;
  • fabricants de papiers peints : 2 ;
  • fondeurs de bronze : 1 ;
  • doreurs sur bois : 1.

Les saisons

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Un effet des saisons est observé par Tanquerel : sur les 1 217 cas de saturnisme avec colique de plomb qu'il a étudié, 190 se sont présentés en juillet, le mois au courant duquel on observait le plus grand nombre de cas, alors que décembre n'en eut que peu (59 cas en 8 ans pour l'hôpital de la Charité de Paris)[29]. On peut supposer qu'à l'égard des saisons, c'est la plus ou moins grande activité des travaux qui entraide des différences dans le nombre des malades.

Récidives

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Elles sont, selon Tanquerel, d'autant plus fréquentes et plus rapprochées que les individus ont eu un plus grand nombre d'attaques. La restitution trop prompte des ouvriers à leurs travaux, ou un trop prompt séjour au milieu des émanations saturnines favorise ces récidives ajoute Tanquerel[30] qui a vu un individu en être victime pour la trente-deuxième fois.
Louis Desbois de Rochefort[31], Doasan, Stoll[32], et M. Mérat cités par Antoine François Hippolyte Fabre, ont respectivement vu des individus être atteints de la colique de plomb pour la seizième, dix-septième, vingt-deuxième, vingt-sixième, vingt-huitième et trente-deuxième fois. Sur les 1 217 malades de M. Tanquerel, 985 avaient déjà été atteints de la colique antérieurement. (p. 185.)

Rechutes

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Parmi les 1 217 cas étudiés par Tanquerel, un sur 20 a connu une rechute, à la suite d'écarts de régime, ou par cessation trop prompte des vomi-purgatifs, après la disparition des symptômes de la colique, selon Tanquerel.

Complications

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Selon Tanquerel, ce sont surtout l'Arthralgie (525 cas sur 1 217 malades suivis), suivie de la paralysie (44 cas) et de l'encéphalopathie (5 cas)

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d Yildiz H, Hantson P & Yombi J.C (2018) Saturnisme après une réduction pondérale volontaire. Toxicologie Analytique et Clinique, 30(2), S74.
  2. Cité par François-Louis Isidore (voir bibliographie)
  3. (Tanquerel des Planches, Traité des maladies de plomb, t. i, p. 22.)
  4. Tanquerel ; Loco cit., p. xvi., cité par Antoine François Hippolyte Fabre)
  5. Antoine François Hippolyte Fabre, Dictionnaire des dictionnaires de médecine français et étrangers ou traité complet de médecine et de chirurgie pratiques, par une société de médecins, sous la dir. du Dr Fabre, tome 1, Paris, Germer Baillière, 1850, p. 659
  6. (selon Tanquerel, ouv. cité, p. 275 et suiv. repris par Antoine François Hippolyte Fabre).
  7. Notamment décrite par deux médecins anglais, in Histoire et traitement d'une colique épidémique qui régna en 1724 dans le Devonshire, p. 455 de Essai sur différentes espèces de fièvres, traduc. de Paris, 1768)
  8. Lazuriaga (Diss. med. sobre el colico de Madrid, Madrid, 1796)
  9. (Larrey, ouv. cité par Antoine François Hippolyte Fabre)
  10. Antoine François Hippolyte Fabre
  11. Tanquerel cité par Antoine François Hippolyte Fabre
  12. Durlach V, Lisovoski F, Ostermann G, Gross A & Leutenegger M (1987) A propos d'une observation de colique saturnine liée à une ingestion de plombs de chasse. La Revue de médecine interne, 8(4), 419-420.
  13. Citant M. Segond, Gaz. des hôp., 1854, t. vin, p. 141
  14. Tanquerel, p. 202
  15. Tanquerel des Planches, p. 195.
  16. Tanquerel, p. 225
  17. Fernel, Mérat
  18. Pearce JM. (2006), Burton's line in lead poisoning.; Eur. Neurol. 2007;57(2):118-9. Epub 2006-12-18
  19. Tanquerel, p. 219 et suivantes
  20. (Tanquerel, p. 227)
  21. Tanquerel, p. 180.
  22. (Tanquerel, p. 192)
  23. Tanquerel, p. 195.
  24. p. 228, 229.
  25. Tanquerel, p. 250-251.
  26. Tanquerel des Planches, loco cit., p. 92 et 95.
  27. M. Tanquerel (p. 185)
  28. Tanquerel Loco cit.
  29. Tanquerel, Lococit., p. 177-178
  30. p. 427 et suivantes
  31. Maladies de ceux qui travaillent ou qui emploient le plomb, Paris, 1789, t. n, De la mat. médic.
  32. Ratio medendi, t. n