Le code INS (en néerlandais : NIS-code) est un code alphanumérique, élaboré par la Direction générale Statistique, permettant des études statistiques de zones géographiques de la Belgique. Ce code géographique a été développé dans le milieu des années 1960 et a été utilisé pour la première fois pour le recensement de 1970. Le sigle provient de l'ancien nom de l'institution qui était « Institut national de la statistique ».

Structure

Le code INS est une chaîne de cinq caractères :

Ce code peut également avoir un sixième caractère alphanumérique sous la forme d'une lettre afin de faire des études statistiques sur une section de communes ou d'une division cadastrale et un septième caractère alphanumérique sous la forme d'un chiffre pour identifier le numéro de la section au sein de la commune[1]. L'ajout de ces deux caractères permet l'étude des sections statistiques en Belgique qui sont au nombre de 6 344[1].

Cas particuliers

Historique

Fusions des communes

Lors de la fusion des communes en Belgique entre 1961 et 1983, les anciennes communes, devenues des sections de communes, ont perdu leur numéro INS. Les nouvelles communes ont reçu un nouveau numéro. Les sections de communes ont cependant un code spécifique avec le sixième caractère alphanumérique, mis à la suite du code INS de la commune.

Modifications du

Le code INS de plusieurs communes a été modifié le à cause des modifications aux limites des arrondissements de la province de Hainaut, et à la fusion de communes flamandes[3]. En cas de nouvelles fusions de communes, les communes fusionnées reçoivent un nouveau numéro INS qui est le suivant du dernier numéro sur la liste des communes d'un arrondissement administratif.

Exemples

Le code INS est décomposé de la façon suivante

Notes et références

  1. a et b « Entités administratives belges » [PDF], sur atlas-belgique.be (consulté le ), p. 11.
  2. « Annexe 5 : Liste des codes pays » [PDF], sur socialsecurity.be, (consulté le ).
  3. « Modification des codes INS des communes et des arrondissements administratifs à partir du 1er janvier 2019 | Statbel », sur statbel.fgov.be (consulté le )