Bure | ||||
L'église Saint-Armand de Bure. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Porrentruy | |||
Communes limitrophes | Basse-Allaine, Courchavon, Porrentruy, Courtedoux, Haute-Ajoie, Fahy, Croix (F), Villars-le-Sec (F) | |||
Maire | M. Sébastien Gschwind | |||
NPA | 2915 | |||
No OFS | 6778 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Buret | |||
Population permanente |
631 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 46 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 26′ 35″ nord, 7° 00′ 25″ est | |||
Altitude | 587 m |
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Superficie | 13,69 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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Liens | ||||
Site web | www.bure.ch | |||
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Bure (ancien nom allemand : Burnen) est une commune suisse du canton du Jura, située dans le district de Porrentruy, à la frontière avec la France.
Le territoire de Bure s'étend sur 13,69 km2[1]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 14,3 % de sa superficie, les surfaces agricoles 51,0 %, les surfaces boisées 29,5 % et les surfaces improductives 5,5 %[2].
Le nom de la commune vient du vieux haut allemand būr (petite maison ou bâtiment) et remonte aux premiers colons Alémaniques vers la fin du VIe siècle[3].
La première occurrence du toponyme date de 968, sous la forme de Biuris. On trouve ensuite Bures à partir de 1139[3].
Au Moyen Age, Bure était le chef-lieu de l'avouerie du même nom ou de Haute-Ajoie, possédée par les comtes de Montbéliard et de Ferrette, puis par les évêques de Bâle à partir de la fin du XIIIe siècle[3].
Bure devient le chef-lieu d'une des grandes mairies d'Ajoie sous l'Ancien Régime. La commune fait partie des départements français du Mont-Terrible puis du Haut-Rhin de 1792 à 1815. Elle fait ensuite partie du bailliage puis du district bernois de Porrentruy jusqu'en 1978[3].
Les habitants de la commune se nomment les Burets[4].
Ils sont surnommés les Sangliers (lé Poûe-Sèyè en patois ajoulot), lé Tan-né-chur (les t'en est sûr ?) et lé-z-Èfèmê de Bèture (les affamés de babeurre)[5].
Bure compte 631 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 46 hab/km2[6]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −2,4 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[1].
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 27,8 %, au-dessous de la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 37,2 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[8].
La même année, la commune compte 321 hommes pour 324 femmes, soit un taux de 50,9 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,4 %)[8].
À l'Eglise catholique de St. Armand de Bure, trois carillonneurs sont parmi les derniers du pays à faire sonner les cloches à la main (RFJ 5.6.2022).
Une place d'armes de 1 009 ha, inauguré en 1968[9], se trouve en partie sur le territoire de la commune[10]. Elle est utilisée pour l'instruction des troupes mécanisées, et possède une caserne et des terrains d'exercice. Au lieu-dit nommé Nalé, un village d'exercice pour les troupes mécanisées a été construit entre 2000 et 2003[11].