13e arrt
Boulevard Auguste-Blanqui
Voir la photo.
Le terre-plein central
sous le métro aérien.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Maison-Blanche
Croulebarbe
Début 12, place d'Italie
Fin 77, rue de la Santé
Morphologie
Longueur 1 040 m
Largeur Entre place d'Italie et rue Corvisart : 68 m
Ailleurs : 70 m
Historique
Dénomination 17 janvier 1905
Ancien nom Boulevard Saint-Jacques
Géocodification
Ville de Paris 0517
DGI 0541
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Boulevard Auguste-Blanqui
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Boulevard Auguste-Blanqui
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

Le boulevard Auguste-Blanqui est un boulevard du 13e arrondissement de Paris. Il fait partie de l'axe qui relie la place d'Italie à la place Denfert-Rochereau.

Situation et accès

Long de 1 040 mètres et large de 70 mètres environ, le boulevard Auguste-Blanqui part de la place d'Italie et va jusqu'à la rue de la Santé, à la limite du 14e arrondissement, où il est prolongé par le boulevard Saint-Jacques. Il traverse l'ancienne vallée de la Bièvre dont les deux bras passaient sous le boulevard par des poternes. Une de ces deux poternes existe encore mais l'ancienne rivière détournée dans des égouts à la fin du XIXe siècle n'y coule plus.

Il est structuré par la ligne 6 du métro qui sépare en deux sa chaussée par des voies aériennes supportées par un viaduc situé sur son terre-plein central. Trois stations de métro se trouvent sur son tracé : en partie la station Place d'Italie (station également desservie par les lignes (M)(5)(7)), puis les stations Corvisart et Glacière.

Auguste Blanqui.

Origine du nom

Le boulevard doit son nom au penseur et révolutionnaire socialiste français Auguste Blanqui (1805-1881).

Historique

Le boulevard occupe l'emplacement de l'ancien boulevard du Midi réalisé au début des années 1760 dont le parcours fut repris en 1784 par le mur des Fermiers généraux. Il possède son aspect actuel depuis l'extension de Paris et la destruction de ce mur dans les années 1860[1]. Auparavant, deux boulevards longeaient le mur :

Lors du siège de Paris de 1870, le boulevard d'Italie fut le lieu départ de plusieurs ballons montés, en particulier les 25 et 30 septembre 1870.

Dans la nuit du 1er au 2 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, des bombardiers allemands lancent deux torpilles qui explosent aux nos 51-53 du boulevard Auguste-Blanqui et devant la station de métro Corvisart[2]..

Le boulevard Auguste-Blanqui est souvent utilisé par le cinéma en raison de son viaduc où passe le métro[réf. souhaitée].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Demi chaussée nord du boulevard Auguste-Blanqui, avec la voie aérienne de la ligne de métro n°6 à droite sur le terre-plein central.
Terre-plein central
L’école Estienne
Au carrefour avec la rue Abel-Hovelacque se trouve l’école Estienne, nom traditionnel de l’École supérieure des arts et industries graphiques. L'école, fondée à l'initiative d'Abel Hovelacque, conseiller de Paris, a été inaugurée en 1896.
D'abord nommée École municipale du livre Estienne, d'après le nom de la célèbre famille d'imprimeurs du XVIe siècle, elle a pour objet l'enseignement professionnel des métiers du livre, dans tous leurs aspects pratiques et théoriques. Son but était de pallier la sous-qualification dans cette industrie naissante.
Les bâtiments en briques sont dus à l'architecte Manjot de Dammartin. Ils possèdent des corniches et des bandeaux en pierre, et sont couverts d'ardoises. La charpente de l'atelier des machines (1 200 m2) a été construite par les ateliers de construction Gustave Eiffel de Levallois-Perret, fondés par Gustave Eiffel.
Hommage à Auguste Blanqui
L’église Sainte-Rosalie
Entrée de l'église Sainte-Rosalie.
La folie Le Prestre de Neubourg
Vue de l'avant-corps de la folie en 1900, sur une photo d'Eugène Atget.
Statue en hommage à Ernest Rousselle.
La ligne aérienne 6 passant devant l'ancien immeuble du Monde.
Le Monde

Le bâtiment a été restauré à la suite du déménagement du Monde sur un autre site.

No 96 : paroisse et cathédrale orthodoxe Saint-Irénée, de l'Église catholique orthodoxe de France (non canonique).
La Maison du livre
Siège de la Chambre syndicale typographique parisienne, la Maison du livre accueille aussi, à partir de 1937, le Syndicat général du livre, ainsi que d'autres organismes liés à l'histoire et aux métiers du livre, comme l’Institut d'histoire sociale[8].
La Brasserie de Lutèce
Autre
No 103 : Théâtre 13.


Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 117.
  2. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.
  3. « La Butte-aux-Cailles », Paris Villages,‎ .
  4. Observations relatives aux fontaines marchandes, Paris, Procès-verbal de la Commission du Vieux Paris, , page 9..
  5. Michel Dansel et Alexandra d’Arnoux, Histoire des arrondissements de Paris - Paris 13e, Paris, Jean-Claude Simoën, , page 43.
  6. Pour lire un témoignage de ce temps, voir Émile Wiriot, Paris de la Seine à la Cité universitaire. Le quartier Saint-Jacques et les quartiers voisins, leurs transformations à travers les siècles, Paris, Tolra, , 623 p. (lire en ligne), p. 298 (BNF 31658785), (BNF 34218854).
  7. Jacques Hillairet, Évocation du Vieux Paris, les villages, Paris, Édition de Minuit, , page 26.
  8. « Site internet du Syndicat général du livre et de la communication écrite », sur sglce-cgt.fr.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes