Beta vulgaris subsp. maritima
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Caryophyllidae |
Ordre | Caryophyllales |
Famille | Amaranthaceae |
Genre | Beta |
Espèce | Beta vulgaris |
Ordre | Caryophyllales |
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Famille | Amaranthaceae |
La bette maritime ou betterave maritime (ou betterave sauvage ou poirée), dont le nom scientifique est Beta vulgaris subsp. maritima, est une sous-espèce de plantes dicotylédones de la famille des Chenopodiaceae, originaire de l'Europe de l'Ouest.
C'est une plante herbacée sauvage, halophile, qui pousse en bord de mer.
Les Romains l'auraient nommé Beta parce que la forme de la tige inclinée sous le poids des graines évoquerait la lettre grecque Beta. Les botanistes l'ont qualifié de « maritima » pour rappeler qu'elle vit sur les littoraux.
Cette plante semble avoir été assez commune aux époques de la Grèce et Rome antiques, car elle a été décrite par Pline l'Ancien, Dioscoride, Celse, Apicius qui en citent différentes formes cultivées. Elle a probablement été consommée dès la Préhistoire. Les Celtes en consommaient 2 000 ans avant Jésus-Christ. Des feuilles de blette étaient offertes aux dieux du sanctuaire de Delphes en Grèce[réf. nécessaire](confusion avec la bette, beta vulgaris ?).
Elle serait l'ancêtre[1] sauvage de toutes les betteraves comestibles et cultivées du genre Beta (Beta vulgaris subsp. cicla), puis des différents types de betteraves (Beta vulgaris subsp. esculenta ou hortensis) [2].
Synonymes taxonomiques :
Synonymes nomenclaturaux :
Cette plante et sa reproduction font l'objet de nombreuses études en raison de l'intérêt économique de ses proches parentes cultivées, et de plusieurs de ses caractéristiques :
Son habitat typique est la frange littorale, plutôt sur des milieux sablonneux ou caillouteux, mais on en trouve aussi poussant dans les galets.
Sa graine munie d'un flotteur en fait une plante adaptée aux habitats littoraux.
Sa cuticule épaisse et sa résistance (notamment au sel) lui permenent de survivre dans des environnements difficiles, très exposées aux UV, à la déshydratation par le soleil et le vent, ou encore dans les parties hautes de prés salés vasicoles ou sur le « schorre supérieur ».
Certains auteurs la jugent plutôt nitrophile (on la trouverait volontiers sous les falaises là où le guano des oiseaux est plus abondant précise IFREMER [11]).
On la trouve sur la façade maritime de l'Europe de l'Ouest et surtout de la Belgique à l'océan Atlantique, mais aussi en zone méditerranéenne, de l'Afrique du Nord à la Caspienne (Algérie [12]; Égypte ; Libye ; Maroc ; Tunisie ; Albanie ; Bulgarie ; Croatie ; Grèce et Crète ; Italie [dont Sardaigne et Sicile]; Monténégro; Slovénie), ainsi qu'en Macaronésie [13] (Açores [14], île de Madère [15] ; et îles Canaries [16]). Des betteraves étant présentes sur des îles assez éloignées des côtes, on peut supposer que la génétique des populations ait évolué en subissant l'influence des inondations et des courants marins [17].
Elle contient notamment les composés suivants :
Cette sous-espèce peut se croiser avec les différentes betteraves et bettes cultivées (Beta vulgaris)[18].