Avesnelles | |||||
Mairie d'Avesnelles | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | CC Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Antoine Badidi 2020-2026 |
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Code postal | 59440 | ||||
Code commune | 59035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avesnellois, Avesnelloises | ||||
Population municipale |
2 280 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 179 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 07′ 06″ nord, 3° 56′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 146 m Max. 207 m |
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Superficie | 12,71 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Avesnes-sur-Helpe (banlieue) |
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Aire d'attraction | Avesnes-sur-Helpe (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | 12e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://avesnelles.fr/ | ||||
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Avesnelles est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Avesnelles se situe dans le sud est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».
Avesnelles fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et paysagèrement[Quoi ?] de la Thiérache. La commune est bordée par les communes d'Avesnes-sur-Helpe, Étrœungt, Flaumont-Waudrechies, Haut-Lieu et Sémeries.
La commune se trouve à 100 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 45 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B), à 15 km de Fourmies et juste à côté d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture). La Belgique se trouve à 15 km et le département de l'Aisne à 11 km.
La commune est traversée par l'Helpe Majeure, rivière affluente de la Sambre, et donc un sous-affluent du fleuve la Meuse..
La commune fait partie du bassin hydrographique Artois-Picardie.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Avesnelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[10] et 8 112 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,3 %), terres arables (18 %), zones urbanisées (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 241, alors qu'il était de 1 190 en 2014 et de 1 156 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avesnelles en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,1 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Avesnelles[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 90,8 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,6 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,7 | 7,8 | 8,2 |
Avesnelles est placé sur la route nationale 2 (RN2) reliant Paris à Bruxelles. Elle est également desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais en gare d'Avesnelles.
L'origine du nom est un diminutif d'Avesnes. Pendant le Haut Moyen Âge, les deux communes ne forme qu'une villa. Après la formation du bourg castral d'Avesne, le reste s'appelle Avesnelles-Saint-Denys[16].
Noms anciens[17] : Avesnelle, 1151, cart de l'abb. de Liessies. — Avenelles, 1186, J. de Guise, XII, 339. — Avenelles, 1200, charte de Gauthier d'Avesnes. — Advesnelloe, 1263, cart. de l'abb. de Liessies. — Advesnielle, 1273, cart. des Guillemin de Walincourt. — Advesnielles, 1349, pouillé du diocèse de Cambrai. — Avenielles, 1484, manusc. de J. de Guise, Valenciennes. — Avenele, 1639, scel échevinal. — Avenelles-St-Denis, 1643, acte féodal de la pairie d'Avesnes. — Avenelles. — Avesnelles, documents divers.
La colline sur laquelle se trouve l'église Saint-Denys comporte un important cimetière mérovingien remontant au VIe siècle. L'église serait construite sur les ruines de bâtiments gallo-romains. Des vestiges découverts en 1872 à l'ouest de la colline témoignent de la présence d'un atelier de potiers du haut Moyen-Âge[16].
843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
À partir de 1800[18]:
Carrière : Une carrière, implantée près de la ferme de la Goutelette, a été abandonnée avant 1789 en raison de l'eau qui venait la remplir. Les statistiques du préfet Dieudonné publiées en 1810 mentionnent encore une carrière de pierre de taille en activité.
Textile : L'industrie textile s'implante dès 1838 à Avesnelles à la suite d'une autorisation préfectorale permettant de nouvelles installations pour le peignage et le filage des laines : la filature Tordeux-Flament (1 080 broches) est construite au quartier du Taille-Pieds. En 1874 trois filatures (fondées en 1853 et 1871 pour les plus récentes) sont présentes et perdureront jusqu'en 1918, date à laquelle ces unités sont intégrées dans la Société des Filatures de la région de Fourmies qui regroupe 25 usines, soit 350 000 broches. Ce développement industriel concourt à l'augmentation de la population d'Avesnelles et à la construction de nouveaux "équipements" sous le Second Empire et la Troisième République.
Historiquement, à Avesnelles, l'industrie textile est marquée par le parcours de 4 grandes entreprises dont une seule subsiste à ce jour.
La première usine. En 1838, la première entreprise est créée par Emile TORDEUX et Auguste FLAMENT au lieu-dit « Le Taille-pieds ». En 1853, l’affaire est en pleine prospérité et ils fondent la société « FLAMENT et TORDEUX ». Auguste FLAMENT meurt. En 1854, elle devient « TORDEUX et TOUPET ». Entre 1856 et 1869, après les mariages des enfants, la société devient « Emile TORDEUX-TORDEUX-DUBOIS – TORDEUX-PECQUERIAUX et TOUPET ». C’est la belle époque pour l’industrie textile. En mai 1890, le textile est en crise. En 1891 la société devient « TORDEUX et Fils ». En 1893, Jules PECQUERIAUX, filateur à Etroeungt, s’associe et la société devient « TORDEUX et Fils et Jules PECQUERIAUX ». Jules PECQUERIAUX meurt en 1902. L’affaire est reprise par René PECQUERIAUX qui s’associe avec Albert HAUET. Son activité sera interrompue définitivement par la Première guerre mondiale.
La deuxième usine. En 1853, la mort d’Auguste FLAMENT a pour conséquence la création d’une deuxième filature, rue du Moulinet, à côté de la première. Eugène FLAMENT fils s’associe à Valery LECOMPTE, Odile PËCQUERIAUX pour créer la société « V. LECOMPTE, PECQUERIAUX, FLAMENT & Cie ». Les débuts en 1854 sont difficiles, aggravés par la guerre de Crimée. En 1857, l’usine est en pleine activité, la société s’agrandit. L’essor se poursuit jusque 1871 où elle est dissoute pour créer une nouvelle société « Veuve LECOMPTE, DELAMARE, PIERART & Cie ». Un nouveau directeur est désigné, Jules FEUILLET. Sous son impulsion, l’affaire prospère et, en 1891, la société devient « Veuve LECOMPTE et FEUILLET ». Mme LECOMPTE disparait en 1894. La nouvelle société prend le nom de « Etablissement FEUILLET et Cie ». La qualité de leur fabrication vaut à l’établissement un « Grand prix » en 1900 à l’Exposition universelle. La crise survient en 1903 et, en 1904, l’usine arrêté son exploitation. En 1910, l’usine est démolie.
La troisième usine. En 1872, une 3ème entreprise voit le jour avec Eugène FLAMENT, fils d’Auguste, qui construit au lieu-dit « Derrière Le Moulin » l’établissement toujours en activité à ce jour. La société prend le nom de « FLAMENT et FOSSET » et l’affaire prend rapidement de l’extension. Pour loger la main d’œuvre, elle doit procéder à la construction de maisons ouvrières. Ainsi né le « Quartier Flament ». En 1988, la société porte le même nom mais avec Eugène FLAMENT père, son fils et son gendre, Jules CROMBACK. A l’époque, la filature est la plus moderne de la région. Elle surmonte la crise de 1890. Eugène FLAMENT Décède en 1897. La filature du Moulin partage avec celle du Moulinet un Grand prix à l’Exposition universelle. La guerre de 1914-1918 interrompt l’activité. Elle est ravagée, pillée. En 1918, elle s’intégrera dans la SFRF dont le fils Pierre CROMBACK a été un des fondateurs avec M. MARIAGE de Sains-du-Nord.
La quatrième usine. En 1873, une filature moderne est construite au lieu-dit « La Chapelle Notre-Dame de Walcourt ». La société « Ets PECQUERIAUX – BACHELART & Cie » est créée. En 1889, Odile PECQUERIAUX reprend ses parts, achète du nouveau matériel et forme la Sté « O PECQUERIAUX & Fils » pour l’exploitation de laine peignée à façon. En 1895, Odile PECQUERIEUX décède. La raison sociale devient « Sté PECQUERIAUX – DELSAUT ». Après plusieurs décès des successeurs de la famille PECQUERIAUX, Mme PECQUERIAUX s’associe, en 1913, avec un brasseur d’Avesnelles et la société prend le nom du fils mineur Pierre « Sté P. PECQUERIAUX & L. STAINCQ ». En 1914, Pierre PECQUERIEUX meurt à la guerre. En 1922, la filature est dissoute et les biens sinistrés sont cédés à la SFRF. Jusqu’en 1958, elle est appelée « Filature des Textiles d’Avesnelles » et appartient à Messieurs Raphaël et Roger LEPOUTRE. Elle ferme ses portes en fin d’année. Elle est rachetée par BENDIX qui y stocke des machines à laver et utilise la filature de 1961 à 1963.
En 1873, plus de la moitié des habitants, soit 867 personnes, vit du travail industriel. L'apogée de la commune se situe en 1890. Lors du prolongement de la ligne de chemin de fer Lille-Valenciennes, jusqu'à Aulnoye et Anor, la ville fait valoir son développement pour obtenir une halte favorable. Remplaçant les grands propriétaires terriens, les nouveaux industriels accèdent aux fonctions municipales dès le début du Second Empire. Après la Première Guerre mondiale, la population ouvrière se reconvertit en grande partie dans l'industrie métallurgique du bassin de la Sambre.
1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes via Landrecies (47 km). La ligne comporte une station dans la Commune. Un service régulier des voyageurs est assuré. En août 1914, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont démontés. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer de par le nom attribué à la "rue de l'ancienne gare".
Première Guerre mondiale : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Le 25 août 1914, les soldats français battent en retraite. Les Allemands arrivent dans le village d'Avesnelles le mercredi 26 août 1914 (entre 9 et 10h du matin). Le village se trouve en zone occupée jusque début novembre 1918.
1925 : Avesnelles a été lié à la production du Maroilles pendant longtemps. En 1925, Paul Fauquet reprend l'entreprise Chameroy et Leroy. Deux sites existaient. L'un à Dompierre-sur-Helpe où le Maroilles était fabriqué, l'autre à Avesnelles (Route d'Étrœungt) où il était affiné. Le Maroilles Fauquet était né. En 1989, les Fromagers de Thiérache rachètent la société Fauquet et transfèrent, en 1991, la production à Le Nouvion-en-Thiérache (Aisne) dans une usine appartenant aujourd'hui au groupe Bongrain.
Seconde Guerre mondiale : venue de Belgique, la 7e Panzerdivision, commandée par le Général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayts. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château aux « 3 pavés » (intersection RN2/D962), puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont Rouge) et continue vers Landrecies. Avesnelles est ensuite occupée par les Allemands et libérée le 2 septembre 1944 (comme Avesnes-sur-Helpe et Fourmies) par des troupes américaines.
1994 : Ouverture du Collège Renaud-Barrault
2008 : Ouverture de la MARPA
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Avesnes-sur-Helpe[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fourmies
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.
Avesnelles était membre de la communauté de communes du Pays d'Avesnes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
À partir du 1er janvier 2012, Avesnelles est membre de la communauté de communes du Cœur de l'Avesnois à la suite de la fusion des anciennes communauté de communes du Pays d'Avesnes, communauté de communes rurales des Deux Helpes, communauté de communes des vallées de la Solre, de la Thure et de l'Helpe.
Élections présidentielles (résultats des seconds tour)
Compte tenu de l'importance de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 19 membres[20].
Maire en 1881 : Pecqueriaux[21].
Avesnelles fait partie de l'académie de Lille.
On dénombre au sein de la ville plusieurs établissements scolaires:
Chaque école dispose d'une association de parents d'élèves propre à l'établissement: Les 7 nains pour l'école maternelle, les diablotins pour l'école primaire et l'APE du collège Renaud-Barrault pour le collège.
La brigade de gendarmerie nationale d'Avesnes-sur-Helpe se trouve sur le territoire de la commune d'Avesnelles.
La commune dispose actuellement[Quand ?] d'un policier municipal et un ASVP.[réf. nécessaire]
Dans le ressort de la Cour d'appel de Douai, Avesnelles se trouve dans le ressort du Tribunal judiciaire d'Avesnes-sur-Helpe. Concernant les juridictions administratives, le Tribunal administratif de Lille est compétent en première instance. En seconde instance, la Cour Administrative d'Appel de Douai est compétente.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2021, la commune comptait 2 280 habitants[Note 3], en diminution de 8,91 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À partir des années 1830, moment où l'industrie textile pourvoyeuse de nombreux emplois se développe sur Avesnelles, la population de la commune va augmenter considérablement. À partir des années 1830, le village va gagner 1 000 habitants en 40 ans et, à nouveau 1 000 habitants sur les 90 années suivantes. À partir des années 1970, le nombre d'habitants baisse en concomitance avec le déclin de l'activité textile.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 132 hommes pour 1 301 femmes, soit un taux de 53,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Plusieurs associations culturelles sont implantées à Avesnelles:
La commune d'Avesnelles compte plusieurs associations sportives:
L'église Saint-Denys d'Avesnelles est présente au centre-village. Avesnelles fait partie de la paroisse catholique du Bon Pasteur (Diocèse de Cambrai).
La commune d'Avesnelles s'est doté d'un nouveau logo depuis le 7 septembre 2020 à la suite d'une délibération du conseil municipal[réf. nécessaire]. Jusqu'à cette date, le logo de la ville était le blason des armoiries d'Avesnelles.