Aunay-sur-Odon | |
![]() Vue générale de la ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Vire |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Nicolas Baray 2020-2026 |
Code postal | 14260 |
Code commune | 14027 |
Démographie | |
Gentilé | Aunais |
Population | 3 192 hab. (2020) |
Densité | 251 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 13″ nord, 0° 37′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 98 m Max. 307 m |
Superficie | 12,74 km2 |
Élections | |
Départementales | Aunay-sur-Odon (bureau centralisateur) |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Les Monts d'Aunay |
Localisation | |
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Aunay-sur-Odon est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, qui a fusionné avec ses voisines pour former, le , la commune nouvelle des Monts d'Aunay.
La commune est au pied des premières hauteurs du Massif armoricain, sur l'Odon, à quelques kilomètres de sa source. Elle est en Pré-Bocage, que l'atlas des paysages définit comme un pays « de transition entre la campagne découverte caennaise et les hauteurs embocagées du synclinal bocain »[1], relief du nord du Bocage virois auquel on la rattache également. L'atlas des paysages classe la partie boisée en limite sud sur le synclinal bocain[2].
Située à l'intersection de plusieurs routes départementales, l'agglomération est à 8 km au sud de Villers-Bocage, à 30 km au sud-ouest de Caen et à 31 km au nord-est de Vire. La D 8 mène à Bauquay et à Caen au nord-est. La D 6 relie Aunay à Villers-Bocage au nord et à Thury-Harcourt à l'est. La D 54 rejoint Cahagnes et Caumont-l'Éventé au nord-ouest et Roucamps, Le Plessis-Grimoult et Condé-sur-Noireau au sud. La D 26 mène à Vire par Danvou-la-Ferrière et Estry au sud-ouest. D'autres départementales plus secondaires desservent les bourgs proches de Courvaudon, Bonnemaison, La Bigne, Longvillers et différents lieux-dits.
Aunay-sur-Odon est dans le bassin de l'Orne, par son affluent l'Odon qui traverse le territoire de l'ouest au nord, peu en aval de sa source située sur la commune d'Ondefontaine voisine. Les eaux sont collectées vers celui-ci par plusieurs petits affluents dont la Douvette qui marque la limite avec Courvaudon à l'est et le ruisseau du Val Boquet en limite nord-ouest.
Le point culminant (307 / 310 m) se situe au sud, sur la limite avec Roucamps, dans le bois dominant le lieu-dit le Pied de la Bruyère. Le point le plus bas (98 m) correspond à la sortie de l'Odon du territoire, au nord. La commune est urbaine sur environ un huitième du territoire, boisée sur toute la limite sud et bocagère sur le reste.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 23 km[3]. Le Pré-Bocage s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Aunay-sur-Odon, avoisine les 950 mm[4].
Les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : les Malais, la Grande Coquerie, le Château, le Moulin d'Aunay (au nord), le Maupas, les Marfins, la Faucterie, la Closerie, le Bourg, le Nid de Pie, le Hamel ès Bas, la Pallière (à l'est), la Gendrerie, Noire Nuit, la Petite Coquerie, Courtilbert, le Hamel aux Gabrieux, le Pied de la Bruyère, le Clos Fainéant, le Petit Pied du Bois (au sud), Ferme des Bouillons, les Vergers, la Bénardière, la Grêlerie, la Roguerie, le Hamel aux Prêtres, la Cour Vatel, Sous le Bosq, le Pied du Bois , le Petit Hamel, la Garenne, l'Abbaye (à l'ouest), le Breuil, la Planche Bourgeon, la Tannerie et les Peupliers[5].
Le toponyme est attesté sous la forme castellum Alnei en 1142[7]. Il est issu du latin Alnus, « aulne »[8].
En 1895, Aunay devient Aunay-sur-Odon. L'Odon longe l'agglomération à l'ouest.
Le gentilé est Aunais.
La ville est située sur un site occupé déjà à l'époque gallo-romaine, à la croisée des anciennes routes de Vieux à Avranches et de Bayeux à Condé-sur-Noireau.
Le roman de Rou de Wace fait mention d'un sire d'Alnei[9] ayant participé à la conquête de l'Angleterre aux côtés de Guillaume le Conquérant. Les vestiges de son château du XIIe siècle, surplombant le lieu-dit actuel du « Petit Pied du Bois », sont décrits dans le troisième tome de la Statistique monumentale du Calvados d'Arcisse de Caumont (1857)[10]. La forteresse servira jusqu'à la guerre de Cent Ans et sera rasée par Bertrand Du Guesclin[11].
La ville est dotée en 1131 d'une abbaye fondée par Jourdain et Luce de Say et Richard du Hommet[12], connétable de Normandie. Savinienne à l'origine, elle devient cistercienne à la fin du XIIe siècle. Elle sera très endommagée par les guerres de Religion[11].
Le , la ligne Caen - Aunay-Saint-Georges est ouverte. Elle est ensuite prolongée jusqu'à Vire le [13]. Le transport des voyageurs sur la ligne Caen - Vire est interrompu le [14]. Le transport de marchandises est par la suite limité à Jurques, puis définitivement suspendu. La ligne est alors déclassée et déferrée. La rue de la Gare rappelle aujourd'hui cette ligne disparue.
Lors de la bataille de Normandie, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'est à sa position de carrefour, cette fois entre Caen et Vire et entre Bayeux et Falaise, que la ville doit deux bombardements stratégiques alliés.
Le clocher, chancelant, est le seul édifice restant.
Plus de 25 % des habitants périssent[17].
La reconstruction est organisée très rapidement, la première pierre de la nouvelle ville étant posée le par M. Jean Kerisel, directeur des travaux au ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Elle est achevée dès 1951 sous la conduite de l'architecte P. Dureuil.
Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
Le conseil municipal était composé de vingt-trois membres, dont le maire et six adjoints[26].
Un escadron du groupement II/3 de Gendarmerie mobile, l'EGM 24/3 (spécialisé dans l'escorte de matière nucléaire d'origine civile), est caserné à Aunay-sur-Odon. Par ailleurs, une caserne de Gendarmerie départementale est présente regroupant le commandement de la communauté de brigade locale composée de celle de proximité du Bény-Bocage et celle de proximité, sur place, d'Aunay-sur-odon.
Aunay-sur-Odon dispose d'une école maternelle publique et d'une école élémentaire publique. L'enseignement secondaire y est transmis au sein du collège Charles Lemaître qui accueille également une section d'enseignement général et professionnel adapté.
En 2020, la commune comptait 3 192 habitants[Note 1], en diminution de 2,77 % par rapport à 2014 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Aunay-sur-Odon fait partie de la destination touristique du Bocage normand. Visite de la ville guidée à partir de l'office de tourisme, sentiers de randonnée pédestre et VTT, porte d'entrée de la Suisse normande.
L'Union sportive Aunay-sur-Odon fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une deuxième en division de district[30].
Le Club des sports et des loisirs d'Aunay-sur-Odon est, depuis 2007, le club sportif de l'escadron de gendarmerie mobile.
Le club d'athlétisme, l'Amicale laïque Aunay-Villers-Évrecy (ALAVE), fait courir les jeunes du canton depuis plus de quarante ans. Ce club est surtout réputé pour ses lanceurs de marteau plusieurs fois qualifiés aux championnats de France.
Aunay VTT permet aux adeptes du vélo tout terrain de pratiquer ce sport.
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Blason | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |