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Le taux d'attrition (ou churn, de l'anglais to churn up : « brasser », « agiter ») est, au cours d'une période donnée, la proportion de clients perdus ou ayant changé de produit et service de la même entreprise. Ce terme est principalement utilisé dans les secteurs des télécommunications et bancaire, notamment autour de la fidélisation aux offres, mesurée par le taux de fidélité.

La durée de vie moyenne des clients est l'inverse de l'attrition, si celle-ci reste constante[1].

Par exemple, il est fréquent d'étudier la durée moyenne des abonnements. Ainsi, un taux d'attrition de 20 % par mois (0,2/mois) signifie que les clients restent fidèles pendant cinq mois en moyenne (1/0,2).

Description

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Le taux d'attrition concerne trois formes de changement :

Le taux d'attrition mesuré sur un segment de clientèle (ex : marché des particuliers) est considéré comme un indicateur du dynamisme commercial, de loyauté et, par extension, de la satisfaction client, mais il est peu fiable en raison des possibilités de l'augmenter artificiellement. En voici quelques exemples :

Ces pratiques s'expliquent par l'absence de législation et d'information du consommateur, une concurrence moins que parfaite, l'incompétence du management ou parfois la malhonnêteté.[réf. nécessaire] En France, le taux d'attrition de la téléphonie mobile se situait en 2004 aux alentours de 21 %, contre 4 à 5 % pour le secteur bancaire. Le « taux d'attrition réel annuel », c’est-à-dire net des résiliations-réabonnements au sein d’un même opérateur, était d'environ 7,5 % pour Orange, 10 % pour SFR et 12 % pour Bouygues Telecom[2]. Le taux d'attrition apparait aussi être lié à l'intensité concurrentielle du secteur (par ex. régulation du marché par l'État) et aux coûts de sortie.

Notes et références

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  1. (en-US) « What is Customer Lifetime Value (CLV): Formula & Examples - Churn Solution », (consulté le )
  2. ART « Analyse des Marchés pertinents », Autorité de Régulation des Télécommunications, avril 2005, 174 pp. (p.55).

Voir aussi

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Articles connexes

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