Arleux | |||||
Mairie d'Arleux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Douaisis Agglo | ||||
Maire Mandat |
Bruno Vandeville 2020-2026 |
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Code postal | 59151 | ||||
Code commune | 59015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arleusiens, Arleusiennes | ||||
Population municipale |
3 151 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 284 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 51″ nord, 3° 06′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 71 m |
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Superficie | 11,10 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Arleux (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Dix-septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Arleux est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Arleux est située au cœur de la vallée de la Sensée.
Cette commune du département du Nord est limitrophe de celui du Pas-de-Calais et est traversée par la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.
La commune, située dans la vallée de la Sensée, est marquée par le confluent du canal du Nord et du canal de la Sensée.
Le port fluvial se situe sur le canal du Nord juste avant la jonction de ce dernier avec le canal de la Sensée. Situation intéressante car cela permet aux navigants de se rendre rapidement aux grandes villes de la région Nord-Pas-de-Calais (Arras, Cambrai, Douai, Valenciennes…).
Le sud du territoire communal est constitué de nombreux marais.
Les villages attenants à Arleux sont :
Une ligne de chemin de fer reliant Douai et Cambrai passe par la commune d'Arleux et s'arrête en gare d'Arleux.
La commune est également desservie par les lignes 19, 20, 21 et 116 du réseau de transport Évéole.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Arleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arleux, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[10] et 3 782 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones humides intérieures (17,4 %), zones urbanisées (16,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La localité était dénommée Alloes , Allues, Alleux, dans des titres des XIIe et XIIIe siècles, en latin, puis Allodium, Arleux-le-Franc au XVIe siècle[16]. Anciennement, "alleu" ("allodium" en latin") signifiait terre franche, terre libre de toute redevance.
Arleux semble être occupée dès la préhistoire. Plus tard, les Atrébates et les Nerviens se disputent ce territoire frontalier. La présence romaine est attestée par des monnaies romaines et les vestiges d'une enceinte au Bois des Ermites[17].
La ville forte d'Arleux, bien que située dans diocèse d'Arras, appartenait à l'évêque de Cambrai[16].
Au XIe siècle, les sires d'Oisy y obtiennent les droits vicomtiers à tenir en fief de l'évêque. La ville est mentionnée pour la première fois en 1160 sous le nom d'Alloes. Elle appartient alors au comte de Hainaut. En 1216, les habitants bénéficient d'une charte d'affranchissement qui en fait des hommes libres[17]. En 1272, Enguerran, sire de Coucy, Oisy et Montmirail vend Arleux au comte de Flandre, qui donne la seigneurie à l'un de ses fils. Celle-ci est achetée en 1337 par le roi de France Philippe VI de Valois. Le , Jean , duc de Normandie , fils aîné du roi de France (qui devint roi sous le nom de Jean II le Bon) rend l'hommage féodal à l'évêque de Cambrai, son suzerain pour la seigneurie vicomtière d'Arleux[16].
Le traité d'Arras de 1435, fait passer Arleux dans la maison de Bourgogne, mais sauf un droit de retrait, moyennant une somme convenue, que le roi se réserva. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon donne Arleux à son fils illégitime Antoine, donation confirmée en 1468 par le roi Louis XI. Maximilien de Bourgogne, marquis de la Vère, arrière petit-fils d'Antoine, possède cette seigneurie jusqu'à sa mort, arrivée en 1558, et la laisse à sa sœur Jacqueline, épouse de Jean, sire de Cruninghem. Néanmoins, durant tout ce temps , les rois de France ne cessèrent de critiquer la donation faite par Louis XI, et de prétendre avoir pu valablement exercer le droit de retrait[16].
Arleux comprenait un château fort dénommé Le Forestel, dont les origines datent du XIIe siècle, et qui était situé à gauche de la chaussée d'Arleux à Paluel ; plusieurs branches de la Sensée et des marais impraticables en faisaient un poste de guerre important[16].
Le , le roi Charles II de Navarre dit "le Mauvais", qui avait été arrêté à Rouen par le roi de France Jean II le Bon, et y était emprisonné, s'en évada le avec l'aide des partisans picards et navarrais qui escaladèrent les murailles[18],[16].
Le Forestel a été incendié par les Français de la garnison de Cambrai en 1583, et a été relevé et fortifié en 1645 par les français[16].
Au XVIIe siècle, Philippe de Berghes, de la maison de Berghes-Saint-Winock, est vicomte d'Arleux. Il a pour épouse Marie-Madeleine de Wignacourt, prise pour femme par contrat passé à Douai le . Du mariage nait à Arleux le une fille Marie-Anne-Antoinette-Eugénie de Berghes-Saint-Winock. Chanoinesse de l'abbaye de Denain, où seize quartiers de noblesse sont nécessaires pour entrer, elle va se marier avec Jean-Joseph-Louis de Waziers-Wavrin (Maison de Wavrin), seigneur de Rebreuviette et de Montigny-sur-Rocq[19].
Durant la guerre de Succession d'Espagne la place est prise par les Hautes Puissances alliées, le , et est reprise le 23 du même mois par le maréchal de France de Montesquiou, malgré la belle défense qu'y firent les six cents hommes de garnison. Enfin le maréchal de Villars fit sauter cette forteresse qui, en moins de deux mois, avait donné lieu à quatre combats sanglants[16].
La ville était fortifiée par des murailles et des tours en grès, qui ont été détruites au XVIIe siècle[16].
Le , le déraillement d'un train en gare d'Arleux fait 24 morts et 60 blessés[20],[21].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].
Le fils d'Auguste Bar, qui porte le même prénom, a été maire d'Aire-sur-la-Lys en 1945 et conseiller général du canton d'Aire-sur-la-Lys de 1931 à 1940. Tous deux sont inhumés au cimetière d'Orchies.
La commune a pour maires au début du XXe siècle Victor Drocourt, par ailleurs conseiller d'arrondissement pour le canton d'Arleux de 1904 à 1919, et Georges Lefebvre, qui occupe cette même fonction de 1919 à 1940.
Émile Beauchamp devient maire à la suite des élections municipales de mars 1971, puis conseiller général du canton d'Arleux à la suite des élections cantonales de septembre 1973. Il meurt en cours de mandat le .
Il est remplacé en 1995 jusqu'aux nouvelles élections de juin par Ferdinand Binet, qui était également son suppléant aux cantonales. Il meurt peu de temps après, le 12 octobre 1996.
Patrick Masclet, professeur, devient maire à la suite des élections municipales de juin 1995. Il est vice-président de la Communauté d'agglomération du Douaisis jusqu'en 2014, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1998 à 2015 puis sénateur du Nord de 2015 à 2017. Il démissionne de son mandat de maire en février 2017[24], et meurt peu de temps après, le [25],[26].
Il est remplacé par Bruno Vandeville, enseignant en mathématiques et vice-président de la communauté d'agglomération du Douaisis depuis 2014, qui est élu maire le 9 mars 2017 avec treize voix pour et huit votes blancs[27],[28].
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 423 inscrits, dont 1 465 votants (60,46 %), 16 votes blancs (1,09 %) et 1 425 suffrages exprimés (97,27 %). La liste Arleux passion commune menée par le conseiller régional Frédéric Nihous recueille 346 voix (24,28 %) contre 660 (46,32) pour la liste Poursuivre ensemble du maire sortant Bruno Vandeville[29] et 419 (29,40 %) pour la liste L'avenir d'Arleux ensemble de Gilles Coquelle[30]. Aucun siège n'est pourvu à l'issue du premier tour[31],[32]. Bruno Vandeville est élu maire pour un second mandat le 3 juillet 2020.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jean-Philippe Pecqueur (d) | 2 ans | |||
Martin Delval (d)[33] | 8 ans | |||
Pierre-Joseph Merlin (d) | 2 ans | |||
Jean-Pierre Baurain (d) | 1 an | |||
Charles Merlin (d) | 10 ans | |||
François Hypolite Caron (d) | 2 ans | |||
François-Joseph Demain (d) | 6 ans | |||
Joseph Constantin Le Glay (d) | 25 ans | |||
Pierre-Joseph Guislain Cany (d) | 22 ans | |||
Charles Edmond Joseph Lepeuple (d) | 4 ans | |||
Eugène Royer (d) | 6 ans | |||
Auguste Bar (d) (années 1840 - ) | 3 ans | |||
Victor Drocourt (d) | 13 ans | Parti radical | ||
Édouard Dransart (d) | 8 ans | |||
Charles Campion (d) | 1 an | |||
Édouard Dransart (d) | 3 ans | |||
Alfred Labalette (d) | 11 ans | |||
Georges Lefebvre (d) | 20 ans | Fédération républicaine | ||
Gustave Herbo (d) | 5 ans | |||
François Noël (d) | 2 ans | |||
Albert Lefranc (d) | 6 ans | |||
François Noël (d) | 6 ans | |||
Gaston Herbo (d)[34] | 12 ans | |||
Émile Beauchamp (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 23 ans et 9 mois | Parti communiste français | |
Ferdinand Binet (d) ( - ) | 3 mois | Parti communiste français | ||
Patrick Masclet ( - ) | (démission) | 21 ans et 8 mois | Rassemblement pour la République Union pour un mouvement populaire Les Républicains | |
Bruno Vandeville (d)[35],[36] (né le ) | En cours | 7 ans, 2 mois et 19 jours | Mouvement démocrate Union des démocrates et indépendants divers droite |
La commune s'est dotée d'un conseil municipal d'enfants en 2013. Les élèves des deux écoles primaires désignent ainsi leurs représentants, pour deux ans, parmi les candidats de CE2 et CM1. La dernière élection a eu lieu en décembre 2017, la prochaine aura lieu en 2019.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2021, la commune comptait 3 151 habitants[Note 4], en augmentation de 3,96 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 498 hommes pour 1 701 femmes, soit un taux de 53,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La Foire à l'Ail Fumé a lieu le premier week-end de septembre depuis 1962 et accueille près de 60 000 visiteurs. La prochaine est prévue les 5 et [43].
Arleux a fait de la culture de l'ail, et le fumage de l'ail, des spécialités [44]. Cet ail fumé est produit sous IGP.
.
Les armes d'Arleux se blasonnent ainsi : « D'argent aux trois tours de gueules. » |
Ces armoiries sont différentes de celles du vicomte d'Arleux, de la maison de Berghes-Saint-Winoc, et qui portait. : D'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur[16].
Les géants sont Grin Batiche, créé en 2003, qui représente les anciens producteurs d’ails déambulant dans la campagne, la hotte sur le dos, pour vendre leur production au cri de « À z’ails, à z’aulx ». Depuis ont été créés en 2005 Henriette la Porteuse d'Ail, puis Tiot Jean[48],[49].
.« Vendredi soir, au conseil municipal d’Arleux, Patrick Masclet a annoncé sa démission de son mandat de maire. Il reste néanmoins conseiller municipal, sénateur et président de l’association des maires du Nord »
.« Professeur agrégé, l’élu les Républicains avait été maire de la commune d’Arleux pendant vingt-deux ans »
.« Une figure de l’Arleusis s’en est allée. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris dimanche soir la mort de Patrick Masclet, des suites d’une longue maladie. Il était âgé de 65 ans »
.« Il n’y a pas eu de candidature inattendue, hier soir, lors de l’élection du nouveau maire d’Arleux. Le candidat désigné est passé dès le premier tour de scrutin, même si huit de ses collègues ont voté blanc »
« Elles supportent désormais l'édifice à l'ossature en bois dans lequel figure l'inscription Gaston-Herbo, en mémoire de celui qui fut maire d'Arleux de 1959 à 1971. »
« Arleux : divers droite »
« Vendredi, le conseil municipal d’installation a reconduit, à la majorité Bruno Vandeville dans les fonctions de maire qu’il exerce à Arleux depuis 2017. »