Naissance |
Johannesbourg (Afrique du Sud) |
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Nationalité |
Britannique Française |
Profession | Réalisateur, acteur, scénariste |
Antony Hickling, né le à Johannesbourg (Afrique du Sud), est un réalisateur, acteur, scénariste et voix off britannique, devenu citoyen français en 2018.
Antony Hickling naît en 1975 en Afrique du Sud, à Johannesbourg et est fils d'un père indien et d'une mère anglaise[1]. Alors, qu'il est encore jeune, sa famille retourne au Royaume-Uni et s'installe finalement dans le Grand Manchester où il suit une formation d'acteur à l'Université de Manchester (The Arden School of Theatre).
En 1999, il part pour Londres travailler dans le théâtre pendant plusieurs années avant de déménager à Paris pour étudier à Paris 8. Après avoir obtenu son master, il laisse son doctorat en Arts de la scène, inachevé pour poursuivre une carrière dans le cinéma[2].
En 2012, il suit une formation de réalisateur au Centre européen de formation à la production de films (CEFPF) à Paris, sous la direction du réalisateur Belge Harry Cleven. Il continue à travailler comme acteur et il a prêté sa voix à de nombreux personnages dans le cinéma, l'Animation (audiovisuel), documentaire, jeu vidéo et pour les grandes marques publicitaires[3].
Depuis 2022, il est professeur de théâtre et caméra à l'école Cours Florent, Paris.
Les premiers films de Hickling d'un style cinéma underground, sont caractérisés par des symbolismes religieux, des métaphores et des représentations sexuelles explicites. Ses films, liés à ses recherches sur le queer[4],[5], ont été projetés dans des festivals de cinéma LGBTQ à travers le monde[6],[7],[8],[9],[10],[11].
La trilogie de films : Little Gay Boy, Where Horses Go to Die et Frig marque la fin de ce que Hickling a appelé le premier chapitre[1]. Little Gay Boy et Frig ont reçu l’avis d'interdiction aux moins de 18 ans par la Commission de Classification du CNC (Centre National de la Cinématographie) au ministère de la Culture[12],[13].
En 2017, il monte sa boîte de production H&A Films[14], et son prochain long-métrage Down in Paris s'oriente vers un style narratif plus traditionnel. Le film illustre le début d'une nouvelle phase dans le travail du réalisateur. Il poursuit avec un documentaire, Un après-midi chez Patrick Sarfati, un portrait intime du photographe français.