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Angelo Del Boca (né le à Novare, au Piémont et mort à Turin le [1]) est un écrivain et journaliste italien, spécialiste de l'empire colonial italien.
Après avoir participé à la résistance au fascisme[2], Angelo Del Boca devient journaliste et se consacra, des années 1960 à nos jours, à étudier l'histoire coloniale italienne en Libye, Éthiopie, Érythrée et Somalie durant la première moitié du XXe siècle. Il s'oppose à l'historiographie traditionnelle italienne qui relativise la portée de ses actes.
Angelo Del Boca est le premier historien italien à dénoncer les atrocités commises par les troupes italiennes en Libye et en Éthiopie, comme le recours à l'utilisation d'armes chimiques tel que le gaz moutarde, le phosgène et l'arsine ou bien la création de camps de concentration ou de déportation[1].
Pour son analyse de l'Italie mussolinienne des années 1930 et 1940, Angelo Del Boca a été la cible de la presse conservatrice et des associations d'anciens combattants, ainsi que des réfugiés en provenance d'Afrique et du ministre des Colonies de l'époque, Alessandro Lessona.
En 2009, il regrette publiquement que la traduction en arabe de sa dernière étude consacrée à la colonisation italienne de la Libye ait été interdite en Libye[3].