Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2021). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cet article est une ébauche concernant la biologie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Amble
Animation en noir et blanc montrant la marche par bipèdes latéraux.
Chameau allant à l'amble, animation de 1887.
Éléphant au Parc national d'Etosha en Namibie pratiquant l'amble

L'amble est une sorte d'allure de marche rapide de certains quadrupèdes. Il est possible d'entendre des termes comme « aller l'amble » ou « aller à l'amble ».

Les quadrupèdes marchent généralement par bipèdes diagonaux (c'est-à-dire la pose des membres antérieur droit / postérieur gauche, puis la pose des membres antérieur gauche / postérieur droit), alors qu'un quadrupède faisant de l'amble marche par bipèdes latéraux (c'est-à-dire la pose des membres antérieur droit / postérieur droit, puis la pose des membres antérieur gauche / postérieur gauche). Il bouge donc ses deux jambes du même côté simultanément.

Cette démarche donne une allure typique à ceux qui la pratiquent, caractérisée par un fort déroulé latéral puisque les deux jambes du même côté se lèvent ou se baissent en même temps. Cette démarche peut paraître pataude ; il n'en est rien. Ainsi, l'ours, un ursidé qui marche l'amble, n'a aucun mal à rattraper un homme.

Au sein d'une même espèce, certaines races peuvent marcher l'amble et d'autres non. C'est ainsi le cas chez les chiens et les chevaux.

Par ailleurs une grande partie des primates utilisent cette allure en milieu arboricole. Cela leur permet d'une part de garder un contact continu avec le substrat (contrairement au galop) augmentant ainsi leur stabilité. D'autre part, cette allure permet de réduire de manière significative les oscillations verticales du centre de masse, et par ce biais le fait de secouer les branches[1].

Animaux marchant l'amble

Chien

Cheval

Notes et références

  1. (en) Daniel Schmitt, Matt Cartmill, Timothy M. Griffin et Jandy B. Hanna, « Adaptive value of ambling gaits in primates and other mammals », Journal of Experimental Biology, vol. 209,‎ , p. 2042–2049 (ISSN 0022-0949 et 1477-9145, PMID 16709907, DOI 10.1242/jeb.02235, lire en ligne, consulté le )
  2. Hercule Straus-Durckheim, Anatomie descriptive et comparative du chat, type des mammifères en général et des carnivores en particulier: Atlas, Chez l'auteur, (lire en ligne)