Cet article est une ébauche concernant un dramaturge français.

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Amable de Saint-Hilaire
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Amable-Marie-Sabin Villain dit Villain de Saint-Hilaire ou Villain Saint-Hilaire, né à Utrecht (République batave) le (4 messidor an 3[1]) et mort vers 1865, est un administrateur militaire et un auteur dramatique français.

Biographie

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De sa jeunesse, on sait seulement qu'il a fait des études dans des collèges de Belgique[2] avant de s'engager dans l'armée française à la fin du Premier Empire.

Parallèlement à une carrière dans l'administration militaire où il terminera avec le grade de sous-intendant de 1re classe[3], il se lance à partir de 1820 dans l'écriture théâtrale et la composition de chants patriotiques.

Engagé politiquement, il participera activement aux Trois Glorieuses de 1830 et à la révolution française de 1848[4] avant de devenir un soutien de Napoléon III. Après sa mise à la retraite de l'administration militaire en décembre 1844 après 30 ans de services, on le retrouve en 1856 directeur de la maison d'arrêt de la Garde Nationale[5].

Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes de l'époque, notamment le Théâtre du Vaudeville, le Théâtre de la Renaissance et le Théâtre des Variétés où débutera sa fille Amélie en 1843. Élisa-Amélie Villain de Saint-Hilaire dite Mlle Saint-Hilaire, née en 1821, ancienne élève du Conservatoire, entrera comme pensionnaire à la Comédie-Française en 1852[6].

Les date et lieu précis de sa mort, intervenue sans doute vers 1865[7], sont inconnus.

Œuvres

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Théâtre
Varia

Distinctions

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Paris, État civil reconstitué, vue 30/51 (transcription).
  2. Banquet offert aux bannis belges. Gil Blas, 5 septembre 1830, p.3, lire en ligne sur Gallica.
  3. Il sera notamment en poste à Calais comme sous-intendant de 3e classe en 1833, à Ancône en Italie en tant que sous-intendant de 2e classe en 1838 et à Ajaccio avec le même grade en 1843.
  4. Assemblée Nationale. Séance du 3 août 1848. Rapport fait au nom de la Commission chargée de l'enquête sur l'insurrection qui a éclaté dans la journée du 23 juin et sur les évènements de 15 mai, par le citoyen Bauchard, représentant de l'Aisne, p. 101, lire en ligne sur Gallica.
  5. Almanach-Bottin du commerce de Paris, année 1856, p. 636.
  6. Actrices actrices et comiques du Théâtre-Français, no 436. Catalogue d'une belle collection de lettres autographes sur l'art, la littérature et la musique dramatique, décembre 1857, p.63, lire en ligne sur Gallica.
  7. Dans l'Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de 1866-1869, page 671, il est répertorié dans la liste des « Sociétaires décédés ».
  8. Journal de l'imprimerie no 6514. Bibliographie de la France, Paris, Pillet aîné, p. 610, lire en ligne sur Gallica.
  9. Journal de l'imprimerie, no 7580. Bibliographie de la France, Paris, Pillet aîné, p. 772, lire en ligne sur Gallica.
  10. Dossier LH/2716/2 Ministère de la Culture, base Léonore. Le dossier, réduit à 2 feuillets, ne contient aucun renseignement sur sa nomination au grade de chevalier.

Liens externes

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