Albert Dastre
Dessin portrait d'Albert Dastre
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Maire
Ermont
-
Ernest Moreau (d)
Professeur associé (en)
Lycée Louis-le-Grand
Biographie
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Distinctions

Albert Jules Franck Dastre, né le et mort le à Paris, est un médecin biologiste et physiologiste français.

Biographie

Albert Dastre commence sa carrière avec Claude Bernard et Paul Bert. Reçu à l'École normale supérieure en 1864, il y passe son agrégation de sciences physiques en 1867. Licencié ès sciences naturelles en 1870, il obtient en 1876 le titre de docteur ès sciences naturelles avec deux thèses: Des corps biréfringents de l'oeuf, et Recherches embryologiques sur l'allantoïde et le chorion de quelques mammifères. En 1879 il est reçu docteur en médecine avec une thèse intitulée: De la glycémie asphyxique. Il enseigne les sciences naturelles au lycée Louis-le-Grand; il revient ensuite à l'École normale supérieure en tant que maître de conférence. Il obtient la chaire de physiologie générale de la Sorbonne en 1887, succédant ainsi à Paul Bert. Il devient membre de l'Académie des sciences en 1904. Il sera également membre de l'Académie de médecine, ainsi que des académies de Turin, Saint-Pétersbourg et Copenhague. Il sera en outre directeur de l'École des hautes études et président de la Société de biologie[1]. Un de ses élèves les plus connus est le physiologiste roumain Nicolae Paulescu (1869-1931), découvreur de l'insuline.

Il meurt écrasé par un camion devant l'Institut[2],[3].

Apports scientifiques

Albert Dastre à la Sorbonne (Bibliothèque de la Sorbonne, NuBIS)

Albert Dastre a réalisé la plus grande partie de sa carrière dans le domaine du diabète. Il a également mis en évidence les propriétés protéolytiques dans le sang. En 1893, il reporte la réduction de fibrine chez le chien sous phlébotomie et décrit ainsi le phénomène de fibrinolyse des caillots sanguins. En 1899, il publie avec N. Floresco un mémoire sur Les recherches sur les matieres colorantes du foie et de la bile et sur le fer hépatique. En 1903, dans son ouvrage La vie et la mort, il se fait le défenseur de la « doctrine de l'énergie ».

Avec son collègue Jean-Pierre Morat (1846–1920), il décrit la « Loi de Dastre-Morat » qui postule que « la vasoconstriction des vaisseaux capillaires de la surface du corps est généralement accompagnée de la vasodilatation des vaisseaux internes, en particulier des viscères et vice-versa ».

Publications

Préfacier
Traducteur

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Notes et références

  1. A. Magnan, « Notice biographique sur M. le professeur A. Dastre », La science et la vie,‎ , p. 102
  2. Briau Eugène (Dr) Jean-Pierre Morat (1846-1920) Les Biographies médicales Déc. 1938 Lib Baillière et Fils Paris
  3. Charles Nordmann, « Albert Dastre », Revue des Deux Monds, no 42,‎ , p. 661-667 (lire en ligne)