Nom de naissance | Albert Ritter Conti Maroje Vlaho Frano Marijan Cedassamare |
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Naissance |
Görz (Autriche-Hongrie) (actuellement Gorizia, Italie) |
Nationalité | Autrichienne |
Décès |
(à 79 ans) Los Angeles (Hollywood) Californie, États-Unis |
Profession | Acteur |
Films notables |
L'Aigle noir Mirages Les Croisades Adieu pour toujours |
Albert Conti est un acteur autrichien, de son nom complet Albert Ritter Conti Maroje Vlaho Frano Marijan Cedassamare (abrégé Albert Ritter Conti v. Cedassamare), né le à Görz (alors Autriche-Hongrie ; actuellement Gorizia, Frioul-Vénétie Julienne, Italie), mort le à Los Angeles — Quartier d'Hollywood (Californie, États-Unis)[1].
D'ascendance italo-autrichienne par son père et croate par sa mère (affiliée à la maison de Kabužić (en)), né dans l'Empire austro-hongrois, Albert Conti émigre aux États-Unis peu après la fin de la Première Guerre mondiale, vers 1920.
Repéré par Erich von Stroheim, il est engagé comme conseiller technique (en tant qu'ancien officier de l'armée autrichienne durant la guerre) et acteur sur le tournage de son premier film, Les Chevaux de bois, avec Norman Kerry et Mary Philbin, sorti en 1923, où Rupert Julian remplace Stroheim à la réalisation. Il contribue jusqu'en 1929 à une vingtaine d'autres films muets américains, dont L'Aigle noir de Clarence Brown (son troisième film, 1925, avec Rudolph Valentino, Vilma Bánky et Louise Dresser) et Mirages de King Vidor (1928, avec Marion Davies et William Haines).
Après le passage au parlant, Albert Conti participe encore à environ quatre-vingts films américains jusqu'en 1942 (Mon amie Sally d'Irving Cummings, avec Rita Hayworth et Victor Mature), avant deux ultimes prestations non créditées, dans Et la vie continue de Clarence Brown (1943, avec Mickey Rooney et Frank Morgan), puis The Pride of St. Louis d'Harmon Jones (1952, avec Dan Dailey et Joanne Dru).
Mentionnons également Monte-Carlo d'Ernst Lubitsch (1930, avec Jack Buchanan et Jeanette MacDonald), Les Croisades de Cecil B. DeMille (1935, avec Loretta Young et Henry Wilcoxon), ou encore Adieu pour toujours de Sidney Lanfield (1938, avec Barbara Stanwyck et Herbert Marshall).