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Adila Bendimerad (en arabe : عديلة بن ديمراد, Adila Ben Dimerad ), née vers 1985 à Alger, est une actrice de cinéma, de télévision et de théâtre, scénariste, productrice et réalisatrice algérienne.
Ayant commencé comme actrice de théâtre, Merzak Allouache lui donne une première visibilité d'importance en 2011, à vingt-six ans, dans son film Normal ![1] La même année, elle crée à Alger sa société de production cinématographique Taj Intaj. Le monde francophone la découvre véritablement dans La Dernière Reine, film coécrit et coréalisé avec Damien Ounouri sortit en , qui reçoit un très bon accueil critique[2],[3].
Année | Récompense | Catégorie |
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2012 | Prix d'interprétation féminine d'Angoulême | Meilleure actrice pour Le Repenti |
2012 | Prix d'interprétation féminine du Caire | Meilleure actrice pour Le Repenti |
2012 | Prix d'interprétation féminine de Rome | Meilleure actrice pour Le Repenti |
2013 | Prix de la meilleure production des Lutins du court métrage | Meilleure production pour Les Jours d’avant |
2014 | Prix de la meilleure actrice aux Trophées francophones du cinéma 2014 | Trophée francophone du second rôle féminin pour Le Repenti |
2022 | Prix d'interprétation féminine du Red Sea International Film Festival | Interprétation féminine pour La Dernière Reine |
En 2017, elle déclare être féministe après plusieurs années d'hésitation à le revendiquer[1].
En , Adila Bendimerad participe à la campagne d'un collectif féministe algérien contre les féminicides, à la suite des meurtres sauvages de trois jeunes femmes qui avaient suscité l'émoi en Algérie, afin de dénoncer et alerter contre les violences faites aux femmes algériennes et dans le monde du cinéma. Elle déclare avoir pris conscience de la condition féminine en Algérie en voyageant seule dans d'autres pays dès ses vingt-cinq ans[4].
Adila Bendimerad et Damien Ounouri annulent les projections de La Dernière Reine au cinéma du Parc de Montréal en soutien à la cause palestinienne dans le cadre de la guerre Israël-Hamas de 2023-2024[5].