8e bataillon de volontaires du Calvados | |
Création | 1792 |
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Dissolution | 1795 |
Pays | République française |
Branche | Infanterie |
Fait partie de | 6e demi-brigade légère de première formation |
Guerres | Insurrections fédéralistes Guerre de la Première Coalition |
Batailles | Bataille de Fougères Bataille d'Ernée Colonnes infernales Armée de la Moselle Siège de Luxembourg |
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Le 8e bataillon de volontaires du Calvados, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française.
Le 8e bataillon de volontaires du Calvados, est formé à Paris le [1] à 8 compagnies, avec :
Formé à Paris le , le 8e bataillon de volontaires du Calvados, est envoyé prendre ses quartiers à la caserne Charras à Courbevoie.
Un décret rendu par la Convention nationale, le , prescrivit l'envoi d'une force armée à Chartres pour y rétablir l'ordre, qui était troublé. Le jour même, le 8e bataillon du Calvados recevait une route pour partir le lendemain .
Les troubles étant apaisés, il quitte, le , le chef-lieu d'Eure-et-Loir pour revenir à Versailles, destiné à servir à l'armée du Rhin. La revue du départ fut effectuée le .
Le bataillon ne se rendit pas directement à cette armée. Il fut arrêté au camp de Meaux pour être réorganisé et y séjourna, puis sa destination fut changée. Un ordre du prescrivit sa mise en route le pour Cherbourg.
Le 8e bataillon du Calvados sert donc à l'armée des côtes de Cherbourg. On le trouve à Granville en octobre 1793. Durant la virée de Galerne, le bataillon est engagé dans les batailles de Fougères et d'Ernée[2].
Le bataillon se trouve à Angers à la fin de décembre.
Au début de l'année 1794, affecté à l'armée de l'Ouest, il fait partie de la division Huché avec laquelle il prend part,durant la guerre de Vendée aux colonnes infernales.
Le , il est dirigé sur Tours. Là de nouveaux ordres lui parviennent pour se rendre à l'armée de la Moselle.
Au mois de novembre, il est employé au siège de Luxembourg.
Il participe ensuite aux opérations de l'armée de la Moselle avec la brigade Huet, et le 7 messidor an III (), le 8e bataillon du Calvados est amalgamé avec les
pour former la 6e demi-brigade légère de première formation
La compagnie de canonniers fut formée à Paris par Samuel Dorville, ancien sergent-major de la compagnie de canonniers de la Fraternité, annexée au bataillon de Molière. Il avait quitté le bataillon de Molière et le camp d'Illy le et était rentré à Paris.
Le , sur la production de ses certificats d'instructeur d'artillerie, Samuel Dorville obtient, du chef du 8e bataillon du Calvados, l'autorisation de tirer des diverses compagnies du bataillon des volontaires pour en former une compagnie de canonniers. Le la compagnie était formée et prenait le nom de « Compagnie de canonniers de la section du Contrat-Social de Paris ».
Le , le Ministre de la Guerre approuvait la nomination du capitaine Dorville comme capitaine de canonniers du 8e bataillon du Calvados.
La compagnie de canonniers rejoignit le bataillon au camp de Meaux, où il fut procédé le à la ratification et confirmation des élections des officiers, sous-officiers et caporaux :
La compagnie de canonniers suivit ensuite son bataillon dans l'Ouest, emportant de Meaux, lors de son départ, le , un certificat flatteur :
Durant la virée de Galerne, la compagnie de canonniers de la section du Contrat-Social de Paris est engagé, comme le 8e bataillon de volontaires du Calvados dont il fait partie, dans les batailles de Fougères et d'Ernée.
Lorsque le 8e bataillon du Calvados fut envoyé à l'armée de la Moselle, la compagnie de canonniers demeura sur les côtes de la Manche, servant dans les places, fournissant des détachements en garnison sur les vaisseaux de la République.
La compagnie de canonniers de la section du Contrat-Social de Paris fut licenciée le .