Tibet : les lamasSakyapa perdent le pouvoir au profit des Phagmodrupa, une branche des Kagyüpa, dont le représentant le plus prestigieux est Changchub Gyeltshen (1302-1373). Celui-ci rompt tout lien avec la dynastie mongole des Yuan, puis celle chinoise des Ming. Il accroît l’indépendance du Tibet et instaure le système administratif des dzong, « forteresses-district »[1].
Chine : ordonnance diminuant de 20 % le prix du fermage dans tout l’empire[2].
Le sultan ottoman Orhan intervient en Europe pour aider son beau-père Jean Cantacuzène contre son rival Jean V Paléologue soutenu par les Serbes. Son fils Suleyman s'empare par surprise avec 39 hommes du château de Tzympe (Cinbi), sur la rive européenne de l'Hellespont. Il renforce la garnison qui compte 3 000 hommes en quelques jours. Quand Jean VI sollicite leur aide, Orhan accepte mais exige que Suleyman conduise les opérations. 10 000 hommes de plus viennent renforcer les troupes de Suleyman qui réussit à vaincre les Serbes. Plus tard, il profite de ce qu'un tremblement de terre ouvre une brèche dans les remparts de Gallipoli pour s'emparer durablement de la ville[6].
↑António Henrique R. de Oliveira Marques, Mário Soares, Jean-Michel Massa, Marie-Hélène Baudrillart (trad. du portugais), Histoire du Portugal et de son empire colonial, Paris, KARTHALA Editions, , 611 p. (ISBN2-86537-844-6, lire en ligne)