Septembre : après la saison des pluies, le sultan de DelhiBalban intervient au Bengale où un chef turc, Tughrul, s’était déclaré indépendant. Il mène deux expédition en 1280 et 1281 et nomme comme gouverneur du Bengale son second fils Bughra Khan (fin en 1290)[2].
Kubilai Khan envoie une ambassade à Indravarman IV, maharadjah du Champā pour lui demander sa fidélité vassalique. Effrayé, ce dernier est prêt à accepter, mais les seigneurs du Champā l’empêchent de le faire. Les Mongols envahissent le pays en 1281. La capitale, Vijaya, tombe en 1283, mais les forces mongoles s’avèrent impuissantes face aux partisans, et doivent évacuer le pays[3].
Septembre : le roi Alphonse X de Castille fait exécuter son almojarife juif Zag de La Maleha accusé de malversation[4]. Il laisse se développer un mouvement antisémite.
27 septembre : ordonnance d'Alsnö, en Suède (Alsnö stadga) : elle exempte d’impôt les hommes de l’armée du roi, les frälse (« libérés ») et distingue les « combattants à cheval » (riddare) de leurs valets d’arme (svenner)[5].
En Bulgarie, les boïars s’émancipent et chassent le dernier asénide. Ivan Asen III, l'ex-candidat de byzantins face à la rébellion d'Ivajo est écarté par Georges Terter, du fait de ses rapports avec Byzance. La guerre civile ruine le pays et permet l’infiltration des Mongols de la Horde d'or. La Bulgarie devient un véritable protectorat mongol, étroitement rattaché à la personne de Nogaï[3].