18 janvier, Chine : les Jürchen s’emparent de Kaifeng la capitale song dans le Nord de la Chine[1]. Ils font prisonniers l’empereur Qinzong et sa suite. Le palais impérial est pillé, le personnel et la famille royale réduits en esclavage.
À Alep, quatre émirs rivaux se partagent le pouvoir. La ville sombre dans l’anarchie alors que les Francs du fils de Bohémond de Tarente, Bohémond II d’Antioche réapparaissent sous ses murs à l’automne. Les Alépins s’empressent de lui payer tribut[5].
À Damas, l’atabekTughtekin n’exerce plus aucun contrôle sur les Assassins qui ont infiltré le pouvoir grâce aux intrigues du persan Bahram. Ils possèdent leur propre milice armée et le vizir al-Mazdaghani, qui leur est dévoué, entretient des relations avec Jérusalem. Au début de 1128, la mort de Tughtekin laisse la Syrie à la merci des Francs[5].
Octobre[15] : condamnation du droit de bris (coutume donnant la propriété des épaves et des cargaisons des navires naufragés aux seigneurs bretons sur les terres desquels l’épave s’échouait) au concile de Nantes[16]. Le duc de Bretagne et ses vassaux continuent néanmoins à appliquer la coutume jusqu’à la fin du siècle, où elle est remplacée par une taxe (brefs ou sceaux de sauveté, conduit et victuailles).
↑ʻIzz al-Dīn Ibn al-Athīr, Donald Sidney Richards, The Chronicle of Ibn Al-Athir for the Crusading Period from Al-Kamil Fi'lta'rikh, vol. 1, (ISBN978-0-7546-4077-6, présentation en ligne)
↑Ulysse Chevalier, Étude historique sur la constitution de l'église métropolitaine et primatiale de Vienne en Dauphiné (origines-1500), Desclée, (présentation en ligne)
↑François Gilles Pierre Barnabé Manet, Histoire de la Petite-Bretagne, vol. 2, Saint-Malo, Caruel, (présentation en ligne)
↑Ferdinand de Cornot, Phases et causes célèbres du droit maritime des nations, vol. 1, F.A. Brockhaus, (présentation en ligne)
↑Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, vol. 9, A. T. Desplaces, (présentation en ligne)