Sauvigny-le-Bois | |||||
![]() Le château de Sauvigny-le-Bois. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan | ||||
Maire Mandat |
Didier Ides 2020-2026 |
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Code postal | 89200 | ||||
Code commune | 89378 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
730 hab. (2021 ![]() |
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Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 50″ nord, 3° 56′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 317 m |
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Superficie | 15,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Avallon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avallon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Sauvigny-le-Bois est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le village est situé sur le penchant d'une colline, à 4 kilomètres d'Avallon. Il est traversé par la route ancienne d'Auxerre, la route d'Avallon à Tonnerre et la route d'Avallon à Aisy. Le paysage fait alterner bocages et bois.
La commune a une superficie de 1534 hectares et comporte de nombreux hameaux :
Ses habitants sont les Salviniens et Salviniennes.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Sauvigny-le-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,2 %), terres arables (40,6 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Vers 1450 et jusqu'à la date de sa mort en 1462, la seigneurie de Montjallin ou Montjalin, appartenait à Guy de Jaucourt, puis à ses descendants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 730 habitants[Note 4], en augmentation de 1,25 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
« L'église, reconstruite en partie en 1833, vient d'être complétée par la reconstruction dans le style du XIIIe siècle de l'avant-nef ou porche au-dessus duquel s'élève un clocher terminé en flèche »[19]. D'ordre toscan, elle forme une croix latine. Du côté nord on peut remarquer plusieurs inscriptions funéraires relatives à la famille Bertier. La chaire évoque le style du XVe siècle.
C'est une construction élégante datant des premières années de l'Empire ; le château ancien avait appartenu aux seigneurs de Montréal, puis après de multiples cessions a été acquis par la famille Bertier (dont l'un des membres était chevalier de Saint-Louis et conseiller du roi).
Cette croix est déjà indiquée sur les cartes de Cassini : elle rappelait un miracle survenu en 1240 à Marcilly
Monte-Jalen, au XIIe siècle, était un manoir entouré de douves ; il occupait le point culminant de la région (310 mètres). Le château actuel, entouré d'un parc boisé, a été reconstruit avant la Révolution.
De nos jours les écuries du château sont un musée de voitures de chefs d'État, et le beau parc est en accès libre et gratuit[20].
Au XIIIe siècle, le lieu s'appelait Sarces et possédait une léproserie dépendant de l'abbaye de Marcilly sur la commune de Provency
Cet ancien prieuré appelé Saint-Jean-des-Bons-Hommes fut fondé au milieu du XIIe siècle par Anséric de Montréal. Il dépendait de l'ordre de Grandmont. Selon Courtépée, en 1280 le prieuré comptait 13 moines et était une annexe de Vieuxpoux, dans le diocèse de Sens.
Les bâtiments, à partir de la Révolution, sont transformés en métairie et brûlent en 1846. Dès 1844 le fondateur de l'Abbaye de la Pierre-Qui-Vire, le père Muard avait souhaité racheter cet édifice. En 1905, les bâtiments qui subsistent menacent ruine, et la Société d’Études d'Avallon les achète pour les sauver.
L'activité s'est développée à Sauvigny, notamment dans les Zones Artisanales créées ces dernières années :