Brebis rouge du Roussillon | |
Région d’origine | |
---|---|
Région | Afrique du Nord > littoral languedocien |
Caractéristiques | |
Taille | 65 cm (brebis) - 70 cm (bélier) |
Toison | rouge |
Peau | rouge |
Prolificité | 150-160% |
Statut FAO (conservation) | Non menacé |
Autre | |
Diffusion | Larzac, Cévennes et Pyrénées catalanes |
Utilisation | Viande |
modifier |
La Rouge du Roussillon est une race ovine française issue de la barbarine d'Afrique du Nord. Elle est élevée principalement pour sa viande.
Au XVIIIe siècle, l'évêque-comte d'Agde importe des barbarines à la laine rouge et à queue grasse qui connaissent un grand succès et une diffusion rapide. En 1936, des moutons algériens à toison rouge et à queue fine, sont importés à Port-Vendres. Ce sont le mouton oranais et le Beni M'guild. Ces deux populations ont pu se croiser[1]. Dans les années 1950, le déclin de l'élevage dans les régions littorales de la Méditerranée entraîne la quasi-disparition de la race jusqu'au plan de sauvegarde de 1981 qui fusionne les deux troupeaux (queue fine et queue grasse)[2].
Rustique, la race est appréciée pour sa fécondité et sa valeur laitière (croissance des agneaux)[3]. En 2005, ses effectifs étaient estimés à 5 200 têtes dont 6 700 reproductrices[4].