Le point souscrit est un diacritique de l'alphabet latin utilisé dans différentes notations, notamment pour le vietnamien (quốc ngữ), les transcriptions de l'arabe et des langues de l'Inde (avec devanagari) : le hindi et le tamoul principalement.
L'asturien utilise le point souscrit dans le digramme ḷḷ et le graphème ḥ. Si ces caractères sont indisponibles, on leur substitue respectivement «l.l» et «h.»
En vietnamien (quốc ngữ), le point souscrit sert à noter le ton bas tombant glottalisé.
Dans les langues afro-asiatiques, le point souscrit note une consonne emphatique par exemple en arabe :
ou encore en berbère (écrit en tifinagh ou néo-tifinagh):
On utilise donc les consonnes diacritées suivantes selon les langues : Ḍḍ, Ḥḥ, Ṣṣ, Ṭṭ, Ṛṛ, Ẓẓ
Pour ces langues, le point souscrit note les consonnes rétroflexes. On utilise les consonnes diacritées suivantes : Ḍḍ, Ṇṇ, Ṣṣ, Ṭṭ.
Dans les dictionnaires d'allemand, le point souscrit note les voyelles accentuées et tendues.
Les épigraphistes emploient le point souscrit pour transcrire des lettres dont l’interprétation n’est pas certaine, parce que trop abîmées ou partiellement effacées[1].
Le point souscrit (unicode U+0323) est l'un des diacritiques combinants de la table des caractères Unicode (U+0300 à U+367).
Des caractères munis d'un point souscrit figurent au titre du latin étendu additionnel dans la table des caractères Unicode (U+1E00 à U+1EFF).