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Paul Viallaneix, né le à Gumont en Corrèze et mort le à Tulle[1], est un historien français de la littérature et professeur de littérature française à l'université Blaise-Pascal. Il est spécialiste de Jules Michelet et de la littérature romantique.
Paul Viallaneix est le fils de Baptiste et Yvonne Viallaneix, instituteurs à Chanac (Corrèze). Il passe son baccalauréat à Tulle en 1942[2], puis est élève de khâgne au lycée Louis-le-Grand. Sa scolarité est interrompue par sa décision de s'engager dans la Résistance, en Corrèze dans les corps francs de Tulle, de novembre 1943 à septembre 1944[3]. Il est admis à l'École normale supérieure (promotion L1946)[4],[5], puis agrégé de lettres (1950)[6].
Il est assistant à la Sorbonne, prépare une thèse sur Michelet qu'il soutient en 1959 sous la direction de René Jasinski, puis fait sa carrière universitaire à l'université de Clermont-Ferrand, où il est nommé assistant en 1952 puis professeur[2] jusqu'à sa retraite en 1985[3]. Il est l'époux de Nelly Viallaneix, philosophe, universitaire et spécialiste de Kierkegaard[2].
Il meurt le à Tulle. Il repose au cimetière de Seilhac[3] (Corrèze), où il possédait une maison.
Il dirige le Centre de recherches révolutionnaires et romantiques de l'université (1967)[7], qui coordonne l'édition critique des œuvres complètes de Jules Michelet[8], dont il est le principal spécialiste[9], et dont il édite également le Journal et les Cours au Collège de France (1838-1851)[10]. Il publie également une biographie de cet auteur, Michelet, Les travaux et les jours 1798-1874 (1998)[11],[12], dans lequel Michelet apparaît comme « un érudit classique, un savant et un archiviste »[13].
Il est aussi spécialiste de Jules Supervielle[14], et d'Albert Camus[15], dont il édite des textes de jeunesse dans le deuxième numéro des cahiers Albert Camus[16].
Né dans une famille catholique non pratiquante, et non baptisé dans son enfance, il devient protestant au début des années 1950[2]. Il exerce par la suite des responsabilités au sein du protestantisme, comme délégué au conseil national de l'Église réformée de France, puis comme directeur de l'hebdomadaire Réforme de 1985 à 1992[5],[17]. Il prononce une allocution à l'assemblée du Musée du Désert en [18].