Mossaka | |||
Le port de Mossaka en 2009. | |||
Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Département | Cuvette | ||
District | Mossaka | ||
Maire | Gilbert Ambroise Bongouandé[1] | ||
Démographie | |||
Population | 21 265 hab. (2018) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 1° 13′ 33″ sud, 16° 47′ 41″ est | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
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Mossaka est une ville de la République du Congo, située dans le département de la Cuvette. Elle donne son nom au district de Mossaka, dont elle est le chef-lieu.
Située au bord du fleuve Congo, Mossaka est aussi appelée la « capitale du poisson » en raison de son importante production poissonnière.
Située au nord du Congo, à plus de 400 km de Brazzaville, Mossaka est entourée d'une région marécageuse où de nombreux cours d'eau viennent se jeter dans le fleuve Congo : l'Oubangui, la Likouala-Mossaka, la Sangha et la Likouala aux herbes[2].
Mossaka fut créée le par un arrêté du gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française, en tant que subdivision de la circonscription du Kouyou (Fort-Rousset)[1].
Mossaka n'est accessible que par voie d'eau. Elle n'est pas desservie par le réseau routier, mais seulement par des pistes sablonneuses[3].
Longtemps menacée par les inondations lors des crues du fleuve (crues exceptionnelles en 1982 et 2001), Mossaka fut l'objet de travaux de dragage et de protection des berges de 2007 à 2012 afin de remédier à ce problème[2].
La ville est constituée de huit quartiers[2] :
Mossaka comptait en 2009 près de 20 000 habitants.[réf. souhaitée]
La ville comporte un centre de santé, un lycée d'enseignement général, un collège, deux écoles primaires, ainsi qu'une base fluviale de la Marine congolaise[réf. souhaitée].
Mossaka est connue pour son importante production poissonnière, ce qu'il lui vaut le surnom de « capitale du poisson »[4].
La majorité de la population vit essentiellement de la pêche et de ses activités dérivées. Cependant, la diminution des quantités de poissons pêchés dans le fleuve, notamment à cause de la surpêche, a provoqué une importante crise. En 2013, 80 % de la population de Mossaka vivait sous le seuil de pauvreté[4].