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Mebarek el Mili ou Moubarak Mohamed ben Moubarak al-Mili al-Hilali, désigné par el Mili, né le en 1889 à El-Milia dans la Wilaya de Jijel en Algérie et mort le , est un écrivain, militant réformiste et nationaliste algérien. Il fut membre de l'Association des oulémas musulmans algériens dont il devient un membre influent[1].
Issu de la tribu arabe hilalienne des Athbedj[2], il est le fils de Mohamed Al Hilali[3],[4],[5],[6]. Il fait ses études primaire à El-Milia, puis continue sa formation à l'Université Zitouna de Tunis. Par la suite, il retourne en Algérie pour se consacrer à l'enseignement et à propager ses idées, surtout anticolonialistes. Il fut l'un des réformistes qui s'intéressèrent à la diffusion du savoir dans les milieux populaires algériens à travers la création d'écoles et la prédication ainsi qu'à l'instruction de la femme afin de la protéger sur le plan moral considérant que le danger réside dans l'ignorance de la femme. D'après lui, la femme est la base de la société et doit être instruite[7].
Il adhère au parti de l'Association des oulémas musulmans algériens. El Mili fut connu comme étant le philosophe de l'association[8], il écrit en arabe et est également historien[3].
Il meurt le 9 février 1945, à la suite d'un diabète contracté dans son jeune âge et qui s'est aggravé à l'annonce de la mort subite de son ami et maître Cheikh Abdelhamid Ben Badis[9].
Mebarek el Mili avec Ahmed Taoufik El Madani étaient les premiers à produire une histoire de l’Algérie en langue arabe qui part de l’Antiquité pour se poursuivre jusqu’à la période contemporaine. Avec l’indépendance du pays en 1962, leurs œuvres sont devenues des classiques de l’historiographie. Des passages de leurs œuvres sont cités par les manuels scolaires d’histoire[10]. L'historien et universitaire Mohamed Harbi s'est référé aux travaux de Mebarek el Mili[11].